Répondre :
Enfants, je
ressentais cependant peu ces événements tragiques, protégés comme je
l'étais par le rempart familial sur lequel les vagues de nouvelles
alarmantes se brisaient sans nous atteindre.
Ma mère les couchait en leur chantant des chansons, et mon père glissait sous leur oreiller son carnet de visites dans lequel il inscrivait les noms de ses malades. C'était pour eux comme un geste magique leur assurant qu'ils ne pourraient plus les quitter jusqu'au matin.
Il retrouvera un cousin du même âge que lui. Ils ne quittaient pas la fenêtre d'où ils assistaient au passage des voitures surchargées. C'était un spectacle que, dans leur insouciance, ils trouvaient très distrayant.
Le soir, dans la demi - obscurité où nous nous trouvions, ils avaient mis leur manteau sur leurs épaules, un chapeau sur leur tête, s'étaient plaçé devant la porte fermée et me tournait le dos. Je les regardais avec toute mon attention.
Ma mère les couchait en leur chantant des chansons, et mon père glissait sous leur oreiller son carnet de visites dans lequel il inscrivait les noms de ses malades. C'était pour eux comme un geste magique leur assurant qu'ils ne pourraient plus les quitter jusqu'au matin.
Il retrouvera un cousin du même âge que lui. Ils ne quittaient pas la fenêtre d'où ils assistaient au passage des voitures surchargées. C'était un spectacle que, dans leur insouciance, ils trouvaient très distrayant.
Le soir, dans la demi - obscurité où nous nous trouvions, ils avaient mis leur manteau sur leurs épaules, un chapeau sur leur tête, s'étaient plaçé devant la porte fermée et me tournait le dos. Je les regardais avec toute mon attention.
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