"La politique coloniale est fille de la politique industrielle" (Jules Ferry)
I. L'Ă©conomie comme motif de la colonisation
II. L'Ă©conomie comme canevas de la colonisation
III. L'Ă©conomie comme cristallisateur des tensions
Conclusion
- Histoire de ces temps bismarckiens est déterminée par le formidable élan capitaliste qui transforme le monde
-
économie était donc un facteur, mais pas le seul. Influence réciproque
de l'Ă©conomie sur la colonisation et de la colonisation sur l'Ă©conomie
-
La colonisation a donc été un sujet de tensions qui entretient
l'hostilité entre les puissances et nourrit les nationalités, qui
débouchera sur 1914. Conséquences durables.
Introduction
David Livingston, médecin écossais
La colonisation
Colonisation & industrie
-
Sont deux faits essentiels de la période, le premier déterminant de
l’autre. « Deux aspects caractéristiques d’un temps dominé par des
considérations d’ordre matériel » (M. Baumont)
- 1884 Congrès de Berlin - 1914
- phénomène mondial
- enjeux de l'Ă©poque et actuels
-> En quoi la politique industrielle fut-elle le moteur à la fois de la colonisation et des tensions qui s’ensuivirent ?
I. L'Ă©conomie comme motif de la colonisation
A. La dégradation de la situation intérieure
I. L'Ă©conomie comme motif de la colonisation
B. La détérioration du contexte international
- recherche de richesses (métaux précieux, matières premières)
- nécéssité démographique
- intérêts économiques à l'importance de premier plan à l'échelle du pays
- problème de la montée du protectionnisme
- recherche de nouveaux débouchés
« E maison de commerce qui voit décroitre son chiffre d’affaire, or paix social est question de débouchés. » H. Guillemin
- besoin d'investir outre-mer les capitaux excédentaires (théories de Mill et Hobson)
-> rivalités entre puissances facteur premier
II. L'Ă©conomie comme canevas de la colonisation
A. Le progrès technique et scientifique au service des conquêtes
II. L'Ă©conomie comme canevas de la colonisation
B. Le modèle industriel européen dupliqué
- moyens d'agir vite et bien grâce à la révolution industrielle :
- connaissances en géographie
- révolutions des transports
- moyens de communication
- rĂ´le des initiatives individuelles
- différents types de colonie mais toujours logique mercantiliste, politique d'exlusivité
- système de gestion et d'exploitation, transfert des
techniques
- développement d'une nouvelle couche de
consommateurs
III. L'Ă©conomie comme cristallisateur des tensions
A. Un nouveau terrain d’affrontement pour les empires européens
III. L'Ă©conomie comme cristallisateur des tensions
B. Le déclin progressif des puissances impériales
- espoir initial de paix
- "course au clocher"
- convoitise des mĂŞmes territoires, presque guerre
exemple de l'Egypte (crise de Fachoda 18 septembre 1898), Conférence d'Algésiras 1905,..
-> rôle dans l'équilibre/déséquilibre
des puissances, nouveau critère
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Berstein Serge et Milza Pierre,
Histoire du XIXème siècle
, Hatier, 1996
-
Manuel d'histoire 1ère L/ES/S
, Collection Guillaume le Quintrec, 2011
Ouvrages spécifiques
- Baumont Maurice,
L'essor industriel et l'impérialisme colonial (1878-1904)
, Presses universitaires de France, 1965
- Frémeaux Jacques,
Les Empires coloniaux, une histoire monde
, CNRS Editions, 2012
- Stoler Ann Laura,
Repenser le colonialisme
, Editions Payot & Rivage, 2013
- occupation, exploitation, mise en tutelle d’un territoire sous-développé et sous-peuplé par les ressortissants d’une métropole
-> phénomène marquant de la deuxième moitié du XIXème siècle
- amorcée bien avant (1ère industrialisation, 1830)
- regain d'intérêt pour plusieurs raisons
- critiques (Clémenceau, Jaurès, Gide,..)
- entreprise trop coûteuses pour des effets moindres qu'escomptésFull transcript
