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Ludovic Péron : Bonjour M. Atienza, merci de nous accorder cette interview à Moudon, ville dans laquelle vous avez grandi et à la croisée de vos routes d'entrainement.Daniel Atienza : Bonjour.Ludovic Péron : À quel âge avez vous débuté le cyclisme ?Daniel Atienza : J'ai commencé à faire du vélo vers 12 ou 13 ans, mais j'ai vraiment commencé à rouler sérieusement à 16 ans, en junior.Ludovic Péron : Pourquoi le cyclisme, pourquoi pas un autre sport ?Daniel Atienza : C'est vraiment par pur hasard. Je ne suis pas issu d'une famille de cyclistes, jamais personne n'a fait de vélo chez moi. J'ai toujours été un peu touche-à-tout, j'ai essayé tous les sports que l'on pouvait faire dans la région : du foot, du tennis, du basket, de la gym. Et puis un jour j'ai vu une affiche du Vélo Club de la Broye à Lucens, j'avais un vélo à la maison, ils organisaient des entrainements tous les samedi matins. J'y suis allé un samedi et tout de suite j'ai mordu là-dedans. Donc vraiment par hasard.Ludovic Péron : Y'a-t-il eu un coureur que vous avez eu comme idole ?Daniel Atienza : Pedro Delgado et Miguel Indurain. Pedro Delgado c'est un grimpeur espagnol, comme moi. C'était le grimpeur, l'attaquant, comme moi. Miguel Indurain, c'était la classe et la ferveur derrière lui en Espagne. C'est le premier coureur à avoir remporté cinq tours de France à la suite. Je pouvais le regarder à la télé pendant des heures. Je n'ai pas eu la chance de courir avec lui dans le même peloton. Il a arrêté juste avant mes débuts professionnels. Cependant aux championnats du monde en Colombie, il était à l'apothéose de sa carrière, j'étais avec la sélection espagnole amateur. On roulait ensemble, je n'osais pas rouler trop près de lui de peur de le faire tomber.Ludovic Péron : Et à cette époque vous vous intéressiez au sport professionnel dans les médias ?Daniel Atienza : J'ai commencé à suivre tout ça dès que j'ai commencé à en faire moi même. On dit « on est vacciné par un rayon » et bien ce n'est pas tout faux. J'ai tout de suite été hyper mordu, à tous niveaux. Non seulement c'était une passion d'enfer, je suivais toutes les courses, je lisais toute la presse, je m'intéressais au matériel. Il n'y avait pas du tout de culture cycliste dans ma famille, ça a donc vraiment été une nouvelle passion, à tous niveaux.eLudovic Péron : Merci beaucoup pour cette interview. Et à bientôt.Daniel Atienza : Merci à vous, à bientôt.
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