Répondre :
Bonsoir,
Le fait de
travailler nous amène à une certaine liberté, certes dictée par la société,
mais qui reste une liberté. Comment définir cette liberté d'aujourd'hui?
L'homme gagne son propre argent comme il l'entend, et le dépense comme il le
souhaite. Le travail amène donc a une liberté. Elle permet la possibilité
d'apprendre, s'éduquer, accroitre sa culture générale grâce à diverses moyens,
comme le musée, théâtre, livres. Chaque personne est libre d'aimer tel ou tel
artiste, livre, de sortir dans tel endroit, librement. Le travail se
transformant en argent devient donc un passe pour la liberté individuel. Par
exemple, comparons une famille riche a une famille modeste. La famille modeste
travaillant « moins », gagne moins, le niveau de culture sera plus
bas, car manque de moyens, donnés par le travail, la famille sera moins libre.
Alors qu'une famille travaillant bien et gagnant bien, pourront être libre de
sortir, découvrir et passer du temps dans les loisirs. Une étude fut faite en
1961 en URSS par Jacques Trivous, où les personnes gagnant moins de 400 roubles
par mois dépensaient 577 en 1959, alors qu'une famille gagnant plus de 700
roubles par mois en dépensait 732.
Pourtant le système de nos jours nous dicte, « Travailler plus pour gagner
plus ». Nous vivons aujourd'hui dans un monde qui nous pousses a toujours
plus travailler, mais à quel prix? L'homme ne vit pas pleinement, car il a le
devoir de produire afin de subvenir à ses besoins. Il perd son temps à
travailler pour vivre. A l'époque des Grecs, les esclaves travaillaient pendant
que les « hommes » eux, vaquaient à leurs occupations,
s'instruisaient, et profitaient de la vie. Ces hommes-là étaient pleinement
épanouis. L'ouvrier ou l'esclave quant à lui, est obligé de faire quelque chose
qui ne l'intéressait pas, c'est une contrainte, un travail forcé. Il ne vit
donc pas intégralement sa personnalité. Par exemple, nous pouvons remarquer que
dans le monde d'aujourd'hui, des millions de personnes travaillent en esclavage
et ne s'épanouissent pas. Des enfants, des immigrés, tous sont pris dans
l'engrenage de la servitude du travail. La société d'aujourd'hui se modernise
tellement que l'esclavage aussi. Des implants cérébraux sont inventés, par José
Delgado vers les années 1960, pour contrôler corps et cerveau afin de faciliter
la prise en esclavage de l'être humain. Pouvons-nous donc parler de liberté
dans le travail?
La société a donc inventé une liberté, pour manipuler la population, afin
qu'elle se croit libre. Pourtant le travail nous force à obéir à des règles.
C'est donc la fin de la liberté. Travailler de telle heure à telle heure, faire
tel travail, le faire de telle façon. L'homme est mis devant des obligations
qu'il n'a peut-être pas envie de faire. Il devient un machine pour la société
d'aujourd'hui. Nous pouvons donc affirmer que le travail est une servitude,
mais que celle-ci est obligatoire afin de vivre « librement» dans une
société remplie de dictateurs et d'hommes de puissances.
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