Mon cher Missak,
Je n'arrive pas à croire quenous ne nous reverrons jamais. Tu m'as donné tant d'amour, tant de bonheur. Comment continuer sans toi mon bien-aimé ? Ne crois pas que je n'ai pas été heureuse avec toi car je ne l'ai jamais autantété.
Tu es un homme formidable, un homme comme il n'en existe pas d'autre. Tu es un homme libre, libre de penser et de vivre. Tu pourrais haïr du plus profond de ton cœur ceux qui ont voulu ou t’ontfait du mal, mais tu es trop bon pour le faire.
Ces jours passés sans toi sont une torture. Alors maintenant que cette semaine est la dernière pour toi, c'est comme si je mourrais. Continuer ma viesans toi me paraît impossible, mais si c'est ce que tu souhaites, je le ferrais. Oui, si c'est ce que tu veux, je me remarierai, j'aurai un enfant, auquel je conterai ton histoire.
Je t’honorerai, jepublierai tes poèmes et tes écrits, avec les plus belles écritures et dans les plus beaux livres. Je conterai ton histoire partout ou j'irai, je leur dirai : « Si nous sommes libres aujourd'hui, c'estgrâce à lui ». Mais je ne dirai pas simplement « lui », car ce pronom ne te convient pas. Je dirai : « C'est grâce à cet homme brave, courageux et honorable, que vous êtes libres et là aujourd'hui ».Alors ta mémoire survivra et dans des centaines d'années, on contera partout ton histoire et tu demeureras un héros.
Après tout ce que tu as fait, tout ce pour qui et pour quoi tu t'es battu, ilss’inclineront devant ta tombe. Car c'est à toi que revient la victoire.
Alors oui je vivrai, oui je continuerai sans toi, mais jamais je ne cesserai de penser à toi et de t'aimer.
En ésperant t'avoir aider
