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Otton arrive avec son armée le 12 juillet àNivelle et se dirige vers Valenciennes, où il plante son camp.
Le 23 juillet, après avoir convoqué sesvassaux, ses arrière-vassaux et les milices des communes, Philippe Auguste et son armée, forte de 1 300 chevaliers et entre 4 000 et 6 000 piétons[1], quittent Péronnepour Douai et plantent l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26. Le roi entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Otton par le Nord-Est.
L'empereur a vent de la manœuvre de Philippe Auguste et se déplace à Mortagne, à quelques lieues de l'armée royale. Après avoir observé l'armée d'Otton à deux lieues de distance, Philippe Auguste propose à ses généraux d'attaquer. Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent ; il décide de se replier sur Lille.
Otton pense que le roi de France veut éviter la bataille et ses armées pensent que l'ennemi fuit. Il dispose alors son armée en trois colonnes :
la colonne de gauche, conduite par le comte Ferrand, se compose de la noblesse flamande et hollandaise ;la colonne centrale, sous le commandement direct de l'Empereur, comprend 800 hommes d'armes duBrunswick, l'infanterie allemande et un corps de réserve de 16 000 Saxons ;la colonne de droite, commandée par Renaud de Boulogne, est formée des vassaux de Renaud, de vieilles bandes de routiers et deBrabançons qu'il a pris à sa solde et de 6 000 chevaliers ou archers anglais conduit par lecomte de Salisbury, frère naturel de Jean Sans Terre.
Ils suivent l'armée française qui se replie le dimanche 27 juillet. Arrivée à proximité d'un étang sur sa droite et d'un bois sur sa gauche, l'armée française doit traverser la rivièreMarque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cysoing et Sainghin, indiqueGuillaume le Breton, chroniqueur de Philippe II et auteur de La Philippide. C'est un véritable entonnoir : étang à gauche et bois à droite, on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.
Otton s'étonne d'avoir rattrapé le roi de France[2] (qui a sans doute attiré l'empereur dans ce piège[3]). Bien que l'Églisel'interdise[4], Otton, déjà excommunié[5], décide de lancer l'attaque sur ce qui est alors l'arrière-garde française. Philippe Auguste peut livrer bataille. Son armée se retourne brusquement.
Or, entre l'étang et le bois, l'armée française se déploie en ligne, et sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée. L'armée d'Otton n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs, donc l'avantage de son surnombre est effacé. Elle est devenue bien trop nombreuse pour ne pas être obligée de se gêner, puis de se piétiner.
Le 23 juillet, après avoir convoqué sesvassaux, ses arrière-vassaux et les milices des communes, Philippe Auguste et son armée, forte de 1 300 chevaliers et entre 4 000 et 6 000 piétons[1], quittent Péronnepour Douai et plantent l'oriflamme de Saint-Denis à Tournai le 26. Le roi entend couper ses ennemis des renforts en provenance d'Allemagne et tente de surprendre Otton par le Nord-Est.
L'empereur a vent de la manœuvre de Philippe Auguste et se déplace à Mortagne, à quelques lieues de l'armée royale. Après avoir observé l'armée d'Otton à deux lieues de distance, Philippe Auguste propose à ses généraux d'attaquer. Les barons, conscients de leur infériorité numérique, le lui déconseillent ; il décide de se replier sur Lille.
Otton pense que le roi de France veut éviter la bataille et ses armées pensent que l'ennemi fuit. Il dispose alors son armée en trois colonnes :
la colonne de gauche, conduite par le comte Ferrand, se compose de la noblesse flamande et hollandaise ;la colonne centrale, sous le commandement direct de l'Empereur, comprend 800 hommes d'armes duBrunswick, l'infanterie allemande et un corps de réserve de 16 000 Saxons ;la colonne de droite, commandée par Renaud de Boulogne, est formée des vassaux de Renaud, de vieilles bandes de routiers et deBrabançons qu'il a pris à sa solde et de 6 000 chevaliers ou archers anglais conduit par lecomte de Salisbury, frère naturel de Jean Sans Terre.
Ils suivent l'armée française qui se replie le dimanche 27 juillet. Arrivée à proximité d'un étang sur sa droite et d'un bois sur sa gauche, l'armée française doit traverser la rivièreMarque et emprunter le pont de Bouvines situé entre Cysoing et Sainghin, indiqueGuillaume le Breton, chroniqueur de Philippe II et auteur de La Philippide. C'est un véritable entonnoir : étang à gauche et bois à droite, on ne peut se battre ni dans l'un, ni dans l'autre.
Otton s'étonne d'avoir rattrapé le roi de France[2] (qui a sans doute attiré l'empereur dans ce piège[3]). Bien que l'Églisel'interdise[4], Otton, déjà excommunié[5], décide de lancer l'attaque sur ce qui est alors l'arrière-garde française. Philippe Auguste peut livrer bataille. Son armée se retourne brusquement.
Or, entre l'étang et le bois, l'armée française se déploie en ligne, et sur cette ligne, l'infériorité numérique est effacée. L'armée d'Otton n'a plus l'espace nécessaire pour déployer ses effectifs, donc l'avantage de son surnombre est effacé. Elle est devenue bien trop nombreuse pour ne pas être obligée de se gêner, puis de se piétiner.
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