Il était assis sur un vieux carton, vêtu de vêtements usés,
Un citoyen moyen dont la vie avait basculé,
Réduit à attendre le bon vouloir des gens
Pour une piécette ou un petit rien.
Le regard vide, il tendait la main
Dans l'espoir d'un morceau de pain.
Un pauvre homme sans abri,
Complètement anéanti et démuni,
Dans la misère la plus totale
Au coeur de la saison hivernal.
Il faisait face au froid et à la faim
Qui étaient devenus son quotidien.
C'est donc dans la plus grande indifférence
Qu'il a fini par tirer sa révérence,
Laissant derrière lui cette longue agonie
Qui hantait ses jours et ses nuits.
Son corps était à peine embarqué
Que déjà un autre venait le remplacer.
