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Bonsoir, pouvez vous m'aider à faire les réponses de l'interview
"Ce n'est pas la première fois que vous avez des problèmes avec la justice, vous qui avez été emprisonné pour dettes.
Aujourd'hui, comment réagissez-vous à l'interdiction de vos pièces ?
Pensez-vous avoir toujours le soutien du roi ?
Ne regrettez-vous pas de ne pas avoir fait carrière dans la même branche que votre père ?
Comment voyez-vous la fin de votre carrière ?
Seriez-vous prêt à mourir sur scène, par amour du théâtre ?", etc...

Et si vous trouvez d'autres question, elles sont les bienvenues


Répondre :

Première question : Bien évidemment, je suis furieux ! Mais pas contre la justice. Elle a été instrumentalisée. Je sais que je dois en fait cette décision à la cabale des dévots, ces hypocrites qui... ne perdent rien pour attendre. Ah, ils veulent interdire Tartuffe ? Eh bien, dans Dom Juan je leur réserve une jolie critique !

Deuxième question : Oui, le roi me soutient. Une grande partie de la cour également. Mais... vous savez, la politique... Le roi est lui aussi obligé de composer avec les dévots, malheureusement !

Troisième question : Franchement, non ! Moi, tapissier comme mon père ? Non merci ! Etre comédien, c'est vivre libre. Même si c'est un métier bien difficile que de faire rire les honnêtes gens, voyez-vous, je leur suis très utile : je les détends et je les amuse, je change leur façon de voir, car par la comédie je corrige les moeurs. D'ailleurs, c'est ma devise ! Castigat ridendo mores !

Quatrième question : Je me suis tellement battu pour en arriver où je suis actuellement ! J'espère juste gagner dans mes différends avec les dévots, être enfin reconnu pleinement non seulement comme acteur, mais aussi comme auteur à part entière.

Cinquième question : Si cela devait m'arriver, au moins je mourrai parmi les miens, sur la scène que j'aime et qui me le rend si bien. Mais là n'est pas le problème. La vraie question, c'est : que se passera-t-il après ma mort ? Car comme vous le savez, en tant que comédien je suis excommnié, et n'ai même pas droit à un enterrement décent. C'est honteux, c'est mesquin, mais au fond... ce n'est pas grave. De toute façon, leur paradis, j'en veux pas, surtout s'il est plein de dévots. Ce serait plutôt l'enfer !