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Deux familles extrêmement pauvres, les Tuvache et les Vallin, vivent misérablement dans deux chaumières voisines. Mais ils s'entendent très bien, cohabitant avec tellement de facilité que les parents en viennent régulièrement à... confondre leurs enfants avec ceux des voisins.
Un jour, un couple fortuné, M. et Mme d’Hubières (qui ne peuvent pas avoir d’enfant car le mari est stérile), passe par hasard dans la région. Mme d'Hubières aperçoit le plus jeune des fils Tuvache, et éprouve envers lui un tel attachement, qu'elle décide de l'adopter. Jour après jour, en l'absence des parents occupés aux champs, elle revient, se fait accepter des enfants qu'elle "apprivoise" à grand renfort de jeux et de gâteaux (toujours à l'insu des parents), jusqu'au jour où elle se dévoile et propose aux parents d'adopter, moyennant finances, Charlot, le plus jeune de leurs enfants. En clair, Charlot aurait une éducation soignée, et deviendrait l'unique héritier des d'Hubières à leur mort. En attendant, les parents toucheraient chaque mois une pension intéressante. La mère refuse violemment cette proposition, inhumaine à ses yeux : elle est pauvre, certes, mais pas dénaturée, et sous l'affront, sa colère éclate : elle met les d'Hubières dehors, tout en leur disant qu'ils peuvent faire cette proposition infâme aux voisins.
Le couple ne se le fait pas dire deux fois, et propose alors le même contrat aux Vallin, qui acceptent la rente... mais en augmentant fortement le tarif proposé au début par M. et Mme d’Hubières.
Du coup, les deux familles ne se parlent plus du tout : la mère Tuvache dénigre chaque fois que possible ses voisins et se présente comme une mère exemplaire, ce qui amène Charlot, son fils, à se sentir supérieur, car il n'a pas été "vendu". En réalité, elle est jalouse de l'argent qui permet aux Vallin de vivre beaucoup mieux qu'elle, mais refuse de le reconnaître. Les Vallin ne répondent pas aux insultes, ils choisissent de laisser dire, quitte à se faire insulter tous les jours pendant vingt ans.
Vingt ans plus tard, le fils Vallin, devenu un jeune homme riche, refait son apparition. Seule Madame d'Hubières l'accompagne (M. d'Hubières semble décédé). Il entre dans la chaumière des Vallin, et embrasse ses parents, qui fêtent bruyamment son retour et sa fortune.
Le fils des Tuvache, jaloux, en veut alors tellement à ses parents de ne l’avoir pas "vendu" qu’il les insulte avant de partir pour toujours. Il les maudit pour avoir fait son malheur, dans la mesure où c'est lui qui aurait dû être à la place de Jean Vallin, puisque c'est à ses parents que la proposition initiale avait été faite.
Voilà le résumé détaillé de la nouvelle, l'adaptation en téléfilm diverge sur bien des points de l'histoire originale de Maupassant.
Un jour, un couple fortuné, M. et Mme d’Hubières (qui ne peuvent pas avoir d’enfant car le mari est stérile), passe par hasard dans la région. Mme d'Hubières aperçoit le plus jeune des fils Tuvache, et éprouve envers lui un tel attachement, qu'elle décide de l'adopter. Jour après jour, en l'absence des parents occupés aux champs, elle revient, se fait accepter des enfants qu'elle "apprivoise" à grand renfort de jeux et de gâteaux (toujours à l'insu des parents), jusqu'au jour où elle se dévoile et propose aux parents d'adopter, moyennant finances, Charlot, le plus jeune de leurs enfants. En clair, Charlot aurait une éducation soignée, et deviendrait l'unique héritier des d'Hubières à leur mort. En attendant, les parents toucheraient chaque mois une pension intéressante. La mère refuse violemment cette proposition, inhumaine à ses yeux : elle est pauvre, certes, mais pas dénaturée, et sous l'affront, sa colère éclate : elle met les d'Hubières dehors, tout en leur disant qu'ils peuvent faire cette proposition infâme aux voisins.
Le couple ne se le fait pas dire deux fois, et propose alors le même contrat aux Vallin, qui acceptent la rente... mais en augmentant fortement le tarif proposé au début par M. et Mme d’Hubières.
Du coup, les deux familles ne se parlent plus du tout : la mère Tuvache dénigre chaque fois que possible ses voisins et se présente comme une mère exemplaire, ce qui amène Charlot, son fils, à se sentir supérieur, car il n'a pas été "vendu". En réalité, elle est jalouse de l'argent qui permet aux Vallin de vivre beaucoup mieux qu'elle, mais refuse de le reconnaître. Les Vallin ne répondent pas aux insultes, ils choisissent de laisser dire, quitte à se faire insulter tous les jours pendant vingt ans.
Vingt ans plus tard, le fils Vallin, devenu un jeune homme riche, refait son apparition. Seule Madame d'Hubières l'accompagne (M. d'Hubières semble décédé). Il entre dans la chaumière des Vallin, et embrasse ses parents, qui fêtent bruyamment son retour et sa fortune.
Le fils des Tuvache, jaloux, en veut alors tellement à ses parents de ne l’avoir pas "vendu" qu’il les insulte avant de partir pour toujours. Il les maudit pour avoir fait son malheur, dans la mesure où c'est lui qui aurait dû être à la place de Jean Vallin, puisque c'est à ses parents que la proposition initiale avait été faite.
Voilà le résumé détaillé de la nouvelle, l'adaptation en téléfilm diverge sur bien des points de l'histoire originale de Maupassant.
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