Bonjour,
Je te donne une conclusion, mais je te joins également un travail que j'avais déjà effectué sur le même sujet, ce qui te permettra de compléter le tien :
Conclusion :
Si le beau artistique est une dualité, la femme à laquelle il est comparable participe de cette beauté à la double composition. Et si l’homme pris au piège entre les deux pôles veut résister à la tentation, c’est certainement par peur. La femme qu’on appelle fatale est une figure mythique prenant plusieurs formes (muse, réconfort, innocence) mais qui laisse voir la faiblesse de l’homme ou le mène vers la déchéance. Elle est une fabrication monstrueuse pour adulte viril, une créature façonnée par une peur de la différence et de l’inconnu. Cette femme, figure de sphinx, se fait énigme et secret.
C’est une sorte de texte que l'artiste cherche à déchiffrer mais dont il sent qu’il ne saurait en connaître le contenu dangereux, lui semble-t-il, sans se brûler. Cette peur masculine du féminin peut être lue à la fois comme ce qui lie (par l’attirance) et comme ce qui sépare (par résistance) les hommes et les femmes. C’est peut-être pour cette raison universelle que ce mythe est constamment entretenu, la femme fatale envahissant encore aujourd’hui le petit et le grand écran.
Voir en pièce jointe pour l'argumentation
