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Cela dépend beaucoup du type de blessures, et de leur profondeur, mais aussi de la personnalité de celui qui écrit.
Car mettre par écrit sa douleur peut soulager après coup, mais sur le moment de l'écriture cela fait ressurgir et revivre le traumatisme (ex : Vipère au poing, d'Hervé Bazin, qui termine son œuvre en se disant dévoré par la haine). C'est pourquoi beaucoup d'auteurs romancent leur vie en se créant un double de fiction (ex : Le Petit Chose, d'Alphonse Daudet, où L'Enfant, de Jules Vallès).
Parfois, ce traumatisme est à l'origine même du talent de l'artiste, qui sans lui n'aurait sans doute jamais atteint son statut à part : c'est le cas d'Au nom de tous les miens, de Martin Gray, par exemple, qui a survécu à la déportation, aux camps de la mort, à l'insurrection du ghetto de Varsovie, etc...
Cela dépend aussi du facteur temps : plus la blessure est récente, plus elle est vive et moins l'auteur parviendra à s'en distancier. Plus elle est ancienne, et plus il trouvera les mots justes pour en parler, ou pour expliquer comment il l'a surmontée.
Car mettre par écrit sa douleur peut soulager après coup, mais sur le moment de l'écriture cela fait ressurgir et revivre le traumatisme (ex : Vipère au poing, d'Hervé Bazin, qui termine son œuvre en se disant dévoré par la haine). C'est pourquoi beaucoup d'auteurs romancent leur vie en se créant un double de fiction (ex : Le Petit Chose, d'Alphonse Daudet, où L'Enfant, de Jules Vallès).
Parfois, ce traumatisme est à l'origine même du talent de l'artiste, qui sans lui n'aurait sans doute jamais atteint son statut à part : c'est le cas d'Au nom de tous les miens, de Martin Gray, par exemple, qui a survécu à la déportation, aux camps de la mort, à l'insurrection du ghetto de Varsovie, etc...
Cela dépend aussi du facteur temps : plus la blessure est récente, plus elle est vive et moins l'auteur parviendra à s'en distancier. Plus elle est ancienne, et plus il trouvera les mots justes pour en parler, ou pour expliquer comment il l'a surmontée.
Bonsoir, Écrire pour se soulager,avouer ses blessures par l'écriture est une excellente thérapie. On ne peut oublier une blessure qu'elle soit grave ou pas.Pour certaines ,elles nous paraissent si insignifiantes,mais là est le problème. Donc ,par l'écriture ,c'est se ( mettre du baume au coeur) pour essayer d'oublier tout en gardant cette blessure que l'on gardera mais sans amertume..
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