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Le genre fantastique s'est développé en France quasiment en même temps que le réalisme ; il consiste à prendre un héros banal, dans une réalité quotidienne tout aussi banale, et de lui faire vivre un événement fantastique - c'est-à-dire surnaturel, illogique, irrationnel. Une fois l'impossible devenu possible, le héros ne sait pas si ce qu'il vit est bien réel, ou si c'est le fruit de son imagination ; la fin de l'histoire, généralement tragique (folie, suicide ou mort du héros), n'apporte aucune certitude non plus au lecteur : était-ce réel... ou non ?
Le genre fantastique ne comprend qu'une douzaine de thèmes, toujours les mêmes : par exemple, le fantôme (le revenant), le vampire, le monstre ou la chose, la malédiction, la sorcellerie, le pacte avec le diable ( ou avec un démon), le loup-garou, la métamorphose, la folie, l'arrêt ou la répétition du temps...
En général, la narration est à la première personne ("je"), pour impliquer davantage le lecteur dans l'histoire. On joue beaucoup sur les verbes de perception et les cinq sens, ainsi que sur la modalisation (peut-être, sans doute, certainement...) pour apporter une certaine crédibilité au récit.
En France, les plus grands auteurs de récits fantastiques sont essentiellement : Guy de Maupassant, Charles Nodier, Théophile Gautier, Prosper Mérimée... D'autres grands auteurs comme Honoré de Balzac, Jules Verne... se sont aussi essayés au genre.
D'une manière générale, le fantastique met en scène des peurs profondes, ataviques, comme la peur de la mort, la peur des fantômes... et l'impuissance de l'être humain face à des forces qui le dépassent ; c'est un genre qui se développe en général en période de crise, qu'elle soit économique, politique ou religieuse. C'est un genre qui peut mettre mal à l'aise, car en plus de l'incertitude à la lecture (si c'est vrai, il faut admettre l'existence du surnaturel ; si c'est faux, il faut admettre la folie ou les hallucinations du narrateur), il est ambigu : faut-il faire preuve de curiosité malsaine et morbide, voire de voyeurisme, et lire jusqu'au bout.. ou doit-on s'arrêter de lire... mais sans jamais connaître la fin de l'histoire très intrigante ?
Le genre fantastique ne comprend qu'une douzaine de thèmes, toujours les mêmes : par exemple, le fantôme (le revenant), le vampire, le monstre ou la chose, la malédiction, la sorcellerie, le pacte avec le diable ( ou avec un démon), le loup-garou, la métamorphose, la folie, l'arrêt ou la répétition du temps...
En général, la narration est à la première personne ("je"), pour impliquer davantage le lecteur dans l'histoire. On joue beaucoup sur les verbes de perception et les cinq sens, ainsi que sur la modalisation (peut-être, sans doute, certainement...) pour apporter une certaine crédibilité au récit.
En France, les plus grands auteurs de récits fantastiques sont essentiellement : Guy de Maupassant, Charles Nodier, Théophile Gautier, Prosper Mérimée... D'autres grands auteurs comme Honoré de Balzac, Jules Verne... se sont aussi essayés au genre.
D'une manière générale, le fantastique met en scène des peurs profondes, ataviques, comme la peur de la mort, la peur des fantômes... et l'impuissance de l'être humain face à des forces qui le dépassent ; c'est un genre qui se développe en général en période de crise, qu'elle soit économique, politique ou religieuse. C'est un genre qui peut mettre mal à l'aise, car en plus de l'incertitude à la lecture (si c'est vrai, il faut admettre l'existence du surnaturel ; si c'est faux, il faut admettre la folie ou les hallucinations du narrateur), il est ambigu : faut-il faire preuve de curiosité malsaine et morbide, voire de voyeurisme, et lire jusqu'au bout.. ou doit-on s'arrêter de lire... mais sans jamais connaître la fin de l'histoire très intrigante ?
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