Répondre :
Pour la question 1:
Le courant réaliste en littérature qui cherche à épouser le plus possible la réalité. On retrouve des éléments précis concernant des lieux, des activités, ainsi que sur la période historique.
Quelques éléments qui montrent que ce roman appartient à ce courant:
- Balzac fait revivre la société parisienne de la Restauration et en dénonce les travers. L’empereur est désigné, tantôt par le nom Bonaparte, tantôt par le nom Napoléon.
Les personnages
Les auteurs de romans réalistes ne choisissent plus des héros mais des personnes dont la difficulté à vivre marque l'intrigue. Ainsi le colonel est un personnage fragile psychologiquement . Ces émotions le trahissent.
On retrouve également la vie simple du clerc de notaire qui mange sur son lieu de travail. Balzac nous décrit en détail et sans jugement le contenu de son repas.
La précision du vocabulaire
Balzac utilise des jargons techniques qui sont propres à des métiers.
Par exemple, le vocabulaire juridique des notaires:
« Boucard resta la face ensevelie dans un monceau d’actes, nommés broutille en style de Palais, et continua de dresser le mémoire de frais auquel il travaillait. »
Pour la question 2, tu peux par exemple choisir le passage qui va de:
«Le jeune avoué demeura pendant un moment stupéfait» à «qu’aucune parole humaine ne pourrait exprimer», (pp. 60-61)
Il s’agit d’un récit personnel à la première personne. Nous disposons donc d’un seul point de vue et le«je» est omniprésent. Le colonel Chabert, comme dans un récit auto-biographique, retranscrit ses impressions telles qu’il les a vécues dans le passé. Cette expérience a été tellement traumatisante qu’elle le poursuit encore dans le présent:«il y a des nuits où je crois encore entendre ces soupirs étouffés!». Certains verbes évoquent l’incertitude du personnage qui doute de ses perceptions:«En ouvrant les yeux, je ne vis rien...»,«J’entendis, ou crus entendre, je ne veux rien affirmer»,«Il paraît...». Il ne comprend pas tout:«par un hasard dont la cause m’était inconnue» et plus loin:«Mais je ne sais pas aujourd’hui comment j’ai pu parvenir à percer la couverture de chair qui mettait une barrière entre la vie et moi». Le récit est en effet riche en perceptions visuelles, olfactives, auditives et tactiles.
Les marques d'oralité et les incertitudes dans les propos de Chabert s'opposent au point de vue omniscient d'un narrateur qui sait tout et qui décrit précisément les expressions et sentiments des personnages.
Voilà , c'est synthétiser pour la 1) , mais tu as des éléments de réponses !! Bon courage,
Sylvain.
Le courant réaliste en littérature qui cherche à épouser le plus possible la réalité. On retrouve des éléments précis concernant des lieux, des activités, ainsi que sur la période historique.
Quelques éléments qui montrent que ce roman appartient à ce courant:
- Balzac fait revivre la société parisienne de la Restauration et en dénonce les travers. L’empereur est désigné, tantôt par le nom Bonaparte, tantôt par le nom Napoléon.
Les personnages
Les auteurs de romans réalistes ne choisissent plus des héros mais des personnes dont la difficulté à vivre marque l'intrigue. Ainsi le colonel est un personnage fragile psychologiquement . Ces émotions le trahissent.
On retrouve également la vie simple du clerc de notaire qui mange sur son lieu de travail. Balzac nous décrit en détail et sans jugement le contenu de son repas.
La précision du vocabulaire
Balzac utilise des jargons techniques qui sont propres à des métiers.
Par exemple, le vocabulaire juridique des notaires:
« Boucard resta la face ensevelie dans un monceau d’actes, nommés broutille en style de Palais, et continua de dresser le mémoire de frais auquel il travaillait. »
Pour la question 2, tu peux par exemple choisir le passage qui va de:
«Le jeune avoué demeura pendant un moment stupéfait» à «qu’aucune parole humaine ne pourrait exprimer», (pp. 60-61)
Il s’agit d’un récit personnel à la première personne. Nous disposons donc d’un seul point de vue et le«je» est omniprésent. Le colonel Chabert, comme dans un récit auto-biographique, retranscrit ses impressions telles qu’il les a vécues dans le passé. Cette expérience a été tellement traumatisante qu’elle le poursuit encore dans le présent:«il y a des nuits où je crois encore entendre ces soupirs étouffés!». Certains verbes évoquent l’incertitude du personnage qui doute de ses perceptions:«En ouvrant les yeux, je ne vis rien...»,«J’entendis, ou crus entendre, je ne veux rien affirmer»,«Il paraît...». Il ne comprend pas tout:«par un hasard dont la cause m’était inconnue» et plus loin:«Mais je ne sais pas aujourd’hui comment j’ai pu parvenir à percer la couverture de chair qui mettait une barrière entre la vie et moi». Le récit est en effet riche en perceptions visuelles, olfactives, auditives et tactiles.
Les marques d'oralité et les incertitudes dans les propos de Chabert s'opposent au point de vue omniscient d'un narrateur qui sait tout et qui décrit précisément les expressions et sentiments des personnages.
Voilà , c'est synthétiser pour la 1) , mais tu as des éléments de réponses !! Bon courage,
Sylvain.
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