Bonsoir, pour avoir désobéi à Dieu en mangeant le fruit de la connaissance du Bien et du Mal, Adam a été chassé du jardin d'Eden et condamné à travailler à la sueur de son front, pour assurer sa survie. À cause de ce récit biblique (livre de la Genèse, chapitre 3), le travail est vu comme une malédiction : le mot "travail" vient d'ailleurs du latin "tripalium", qui signifie... "instrument de torture". D'où l'expression, également, de femme "en travail" lorsqu'elle souffre pour enfanter.
Mais le travail, tout pénible qu'il puisse être, permet aussi :
- de trouver sa place dans la société,
- d'être utile et reconnu (il n'y a pas de sot métier, dit-on),
- de se réaliser, de s'épanouir,
- d'accomplir ses rêves, de fonder sa propre société...
Notre perception du travail dépend de notre rapport avec lui : si on ne l'exerce que par nécessité, contraint et forcé, c'est sûr que c'est une torture. Mais si on l'exerce parce qu'on l'a choisi, parce que c'est notre passion, parce que nous l'aimons et le faisons de notre mieux, alors le travail ne fera pas notre malheur.
