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Bonjour, dans son adaptation, Claude Chabrol a procédé à de nombreuses modifications, dont la principale est de montrer immédiatement la parure du titre, et les relations ambivalentes de Jeanne et de Mathilde. En présentant Jeanne dès les premières images, Claude Chabrol rend plus crédible l'idée du mari de Mathilde, qui lui suggère d'emprunter le bijou à son amie.
L'adaptation est très fidèle à l'esprit de la nouvelle, aux grandes lignes, mais pas aux détails de l'histoire. Cela se comprend, le langage cinématographique n'étant pas le même (il faut un univers visuel), Claude Chabrol y est contraint (par exemple, les couleurs chaudes dominent la première partie du court-métrage pour représenter le bonheur d'une vie médiocre, mais heureuse. Dès que le bijou est perdu, on passe à des couleurs froides jusqu'à la fin : elles symbolisent le malheur et les privations).
Les libertés prises : Claude Chabrol :
- montre la parure dès les premières images (dans la nouvelle, elle n'apparaît qu'au milieu de l'histoire),
- insiste beaucoup sur la manière dont le mari de Mathilde obtient la fameuse invitation au bal du ministère (il est exploité par son supérieur, qui, lui, ne fait pas grand-chose - à part manipuler ses subordonnés),
- fait rentrer le couple Loisel à pied, et non dans un fiacre,
- montre les usuriers, et la duplicité du bijoutier,
- se sert d'un travelling de gauche à droite et inversement pour montrer la déchéance de Mathilde au cours des années qui passent (alors que dans la nouvelle, les dix ans sont "décrits" en... une ligne)
L'adaptation est très fidèle à l'esprit de la nouvelle, aux grandes lignes, mais pas aux détails de l'histoire. Cela se comprend, le langage cinématographique n'étant pas le même (il faut un univers visuel), Claude Chabrol y est contraint (par exemple, les couleurs chaudes dominent la première partie du court-métrage pour représenter le bonheur d'une vie médiocre, mais heureuse. Dès que le bijou est perdu, on passe à des couleurs froides jusqu'à la fin : elles symbolisent le malheur et les privations).
Les libertés prises : Claude Chabrol :
- montre la parure dès les premières images (dans la nouvelle, elle n'apparaît qu'au milieu de l'histoire),
- insiste beaucoup sur la manière dont le mari de Mathilde obtient la fameuse invitation au bal du ministère (il est exploité par son supérieur, qui, lui, ne fait pas grand-chose - à part manipuler ses subordonnés),
- fait rentrer le couple Loisel à pied, et non dans un fiacre,
- montre les usuriers, et la duplicité du bijoutier,
- se sert d'un travelling de gauche à droite et inversement pour montrer la déchéance de Mathilde au cours des années qui passent (alors que dans la nouvelle, les dix ans sont "décrits" en... une ligne)
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