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- Vous avez faim Mademoiselle? lui demandai-je.
Je considérais avec effarement ses joues creuses, ses yeux cernés par la fatigue, son corps squelettique que ses vêtements trop larges dissimulaient tant bien que mal.. Mes yeux se sont attardés sur ses mains et j'ai réprimé un frisson.Elle a respiré un bon coup et elle s'est redressée sur sa chaise. Les vigiles l'avaient attrapée alors qu'elle essayait de passer aux caisses avec quatre paquets de gâteaux cachés dans les poches de sa veste. Ils l'avaient traînée jusqu'à mon bureau. Elle s'était laissée faire, elle ne pouvait rien faire ! Dans le fond, elle s'en foutait mais.. carrément ! Ca mettait un peu d'animation dans leur vie à la ***.
J'ai répété ma question. Elle a secoué la tête et fixé ses pieds.
-Vous êtes malade? demandai-je.
Elle a haussé les épaules.
- Vous avez des parents ?
Ca devait y aller les réflexions sous mon crâne de bureaucrate. " Bingo une orpheline " !
Elle a relevé les yeux les rivant aux miens avec son air de " tête à claque ".
- Evidemment. Pas vous? demanda-t-elle.
J'ai battu des paupières puis j'ai enchaîné, ignorant sa question :
- Pourriez vous me donner le numéro de téléphone de vos parents, s'il vous plaît ? Vous n'avez pas dix-huit ans, je suppose. J'ai l'obligation légale de les contacter, tout de même..
Elle aurait dix-huit ans dans quelques semaines..Elle a failli le lui dire. Elle a préféré laisser tomber. Qu'est ce que ça aurait changé à la situation de toute façon ? Elle a cédé. J'ai pris le soin de brancher le haut-parleur, qu'elle puisse entendre et j'ai appelé chez elle. Une expression déconcertée est apparue sur mon visage quand j'ai entendu : " Cabinet du docteur achenal.." J'ai expliqué ce qui s'était passé en une voix posée et ferme. Une voix professionnelle. Mon père a déclaré qu'il arrivait immédiatement ! Il y eu un grand silence durant de longues minutes. silencieux. Je la dévisageais, interloqué. J'ai fini par demander : - Votre père est médecin ?
Elle avait envie de me répondre " Non,non, absolument pas.." surtout après ce que je venais d'entendre : " Cabinet du docteur Lachenal."
Pauvre de moi !. --' Bon je n'étais pas censé savoir, mais bon quand même..Quand on voit la tronche qu'elle se paye, on ne l'imagine pas issue d'une bonne famille bien élevée, avec des parents pleins de fric, qui fréquentent la meilleure société d'Angoulême, ville d'à peine 20 000 habitants.
- Vous avez faim Mademoiselle? lui demandai-je.
Je considérais avec effarement ses joues creuses, ses yeux cernés par la fatigue, son corps squelettique que ses vêtements trop larges dissimulaient tant bien que mal.. Mes yeux se sont attardés sur ses mains et j'ai réprimé un frisson.Elle a respiré un bon coup et elle s'est redressée sur sa chaise. Les vigiles l'avaient attrapée alors qu'elle essayait de passer aux caisses avec quatre paquets de gâteaux cachés dans les poches de sa veste. Ils l'avaient traînée jusqu'à mon bureau. Elle s'était laissée faire, elle ne pouvait rien faire ! Dans le fond, elle s'en foutait mais.. carrément ! Ca mettait un peu d'animation dans leur vie à la ***.
J'ai répété ma question. Elle a secoué la tête et fixé ses pieds.
-Vous êtes malade? demandai-je.
Elle a haussé les épaules.
- Vous avez des parents ?
Ca devait y aller les réflexions sous mon crâne de bureaucrate. " Bingo une orpheline " !
Elle a relevé les yeux les rivant aux miens avec son air de " tête à claque ".
- Evidemment. Pas vous? demanda-t-elle.
J'ai battu des paupières puis j'ai enchaîné, ignorant sa question :
- Pourriez vous me donner le numéro de téléphone de vos parents, s'il vous plaît ? Vous n'avez pas dix-huit ans, je suppose. J'ai l'obligation légale de les contacter, tout de même..
Elle aurait dix-huit ans dans quelques semaines..Elle a failli le lui dire. Elle a préféré laisser tomber. Qu'est ce que ça aurait changé à la situation de toute façon ? Elle a cédé. J'ai pris le soin de brancher le haut-parleur, qu'elle puisse entendre et j'ai appelé chez elle. Une expression déconcertée est apparue sur mon visage quand j'ai entendu : " Cabinet du docteur achenal.." J'ai expliqué ce qui s'était passé en une voix posée et ferme. Une voix professionnelle. Mon père a déclaré qu'il arrivait immédiatement ! Il y eu un grand silence durant de longues minutes. silencieux. Je la dévisageais, interloqué. J'ai fini par demander : - Votre père est médecin ?
Elle avait envie de me répondre " Non,non, absolument pas.." surtout après ce que je venais d'entendre : " Cabinet du docteur Lachenal."
Pauvre de moi !. --' Bon je n'étais pas censé savoir, mais bon quand même..Quand on voit la tronche qu'elle se paye, on ne l'imagine pas issue d'une bonne famille bien élevée, avec des parents pleins de fric, qui fréquentent la meilleure société d'Angoulême, ville d'à peine 20 000 habitants.
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