Il n’y a de citoyens dans la République que des républicains. Les
royalistes vendéens, les conspirateurs ne sont, pour notre pays, que des
ennemis. Dans cette guerre terrible que nous entreprenons pour la
liberté contre la tyrannie, les ennemis du dedans ne sont-ils pas les
alliés de nos ennemis du dehors ? Les assassins qui déchirent notre
patrie de l’intérieur sont-ils moins coupables et moins dangereux que
les rois étrangers qu’ils servent ? ».
Le tribunal révolutionnaire est institué pour punir les ennemis du
peuple. Sont rĂ©putĂ©s ennemis du peuple : ceux qui auront cherchĂ© Ă
rétablir la royauté, ceux qui auront cherché à dissoudre la Convention
nationale¹ ; ceux qui auront cherché à affamer les citoyens en empêchant
l’approvisionnement en nourriture. La peine portée contre tous ces
délits est la mort. »
