👤

Bonjour je suis en seconde et j'ai besoin d'aide en Français:

Faire un commentaire composé a partir de ces trois textes:

Les Femmes savantes,Les Fourberies de Scapin et Britannicus

Les Femmes savantes:
ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE
ARMANDE, HENRIETTE.
ARMANDE
Quoi, le beau nom de fille est un titre, ma sœur,
Dont vous voulez quitter la charmante douceur?
Et de vous marier vous osez faire fête?
Ce vulgaire dessein vous peut monter en tête?
HENRIETTE
Oui, ma sœur.
ARMANDE
5 Ah ce «oui» se peut-il supporter?
Et sans un mal de cœur saurait-on l'écouter?
HENRIETTE
Qu'a donc le mariage en soi qui vous oblige,
Ma sœur…
ARMANDE
Ah mon Dieu, fi.
HENRIETTE
Comment?
ARMANDE
Ah fi, vous dis-je.
Ne concevez-vous point ce que, dès qu'on l'entend,
10 Un tel mot à l'esprit offre de dégoûtant?
De quelle étrange image on est par lui blessée?
1
Sur quelle sale vue il traîne la pensée?
N'en frissonnez-vous point? et pouvez-vous, ma sœur,
Aux suites de ce mot résoudre votre cœur?
HENRIETTE
15 Les suites de ce mot, quand je les envisage,
Me font voir un mari, des enfants, un ménage;
Et je ne vois rien là, si j'en puis raisonner,
Qui blesse la pensée, et fasse frissonner.
ARMANDE
De tels attachements, ô Ciel! sont pour vous plaire?
HENRIETTE
20 Et qu'est-ce qu'à mon âge on a de mieux à faire,
Que d'attacher à soi, par le titre d'époux,
Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous;
Et de cette union de tendresse suivie,
Se faire les douceurs d'une innocente vie?
25 Ce nœud bien assorti n'a-t-il pas des appas?
ARMANDE

Mon Dieu, que votre esprit est d'un étage bas!
Que vous jouez au monde un petit personnage,
De vous claquemurer aux choses du ménage,
Et de n'entrevoir point de plaisirs plus touchants,
30 Qu'un idole d'époux, et des marmots d'enfants!
Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires,
Les bas amusements de ces sortes d'affaires.
À de plus hauts objets élevez vos désirs,
Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs,
35 Et traitant de mépris les sens et la matière,
À l'esprit comme nous donnez-vous toute entière:

Les Fourberies de Scapin:
ACTE I, SCÈNE PREMIÈRE
OCTAVE, SILVESTRE.
OCTAVE.— Ah fâcheuses nouvelles pour un cœur amoureux! Dures extrémités où je me
vois réduit! Tu viens, Silvestre, d'apprendre au port, que mon père revient?
SILVESTRE.— Oui.
OCTAVE.— Qu'il arrive ce matin même?
SILVESTRE.— Ce matin même.
OCTAVE.— Et qu'il revient dans la résolution de me marier?
SILVESTRE.— Oui.
OCTAVE.— Avec une fille du seigneur Géronte?
SILVESTRE.— Du seigneur Géronte.
OCTAVE.— Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela?
SILVESTRE.— Oui.
1
OCTAVE.— Et tu tiens ces nouvelles de mon oncle?
SILVESTRE.— De votre oncle.
OCTAVE.— À qui mon père les a mandées par une lettre?
SILVESTRE.— Par une lettre.
OCTAVE.— Et cet oncle, dis-tu, sait toutes nos affaires.
SILVESTRE.— Toutes nos affaires.
OCTAVE.— Ah parle, si tu veux, et ne te fais point de la sorte, arracher les mots de la
bouche.
SILVESTRE.— Qu'ai-je à parler davantage! Vous n'oubliez aucune circonstance, et vous
dites les choses tout justement comme elles sont.

Britannicus:

ALBINE
Quoi ! tandis que Néron s'abandonne au sommeil,
Faut−il que vous veniez attendre son réveil ?
Qu'errant dans le palais, sans suite et sans escorte,
La mère de César veille seule à sa porte ?
Madame, retournez dans votre appartement.
AGRIPPINE
Albine, il ne faut pas s'éloigner un moment.
Je veux l'attendre ici : les chagrins qu'il me cause
M'occuperont assez tout le temps qu'il repose.
Tout ce que j'ai prédit n'est que trop assuré :
Contre Britannicus Néron s'est déclaré.
L'impatient Néron cesse de se contraindre ;
Las de se faire aimer, il veut se faire craindre.
Britannicus le gêne, Albine, et chaque jour
Je sens que je deviens importune à mon tour.
ALBINE
Quoi ! vous à qui Néron doit le jour qu'il respire,
Qui l'avez appelé de si loin à l'empire ?
Vous qui, déshéritant le fils de Claudius,
Avez nommé César l'heureux Domitius ?
Tout lui parle, Madame, en faveur d'Agrippine :
Il vous doit son amour.
AGRIPPINE
Il me le doit, Albine !
Tout, s'il est généreux, lui prescrit cette loi ;
Mais tout, s'il est ingrat, lui parle contre moi.


Répondre :

Ici nous avons trois dialogues extraits de pièce de théâtre, et ce sont des scènes d’exposition. Il s’agit d’une tragédie de J. Racine, Britannicus (1669), et deux comédies de mœurs de Molière, Les fourberies de Scapin (1671) et les Femmes savantes (1672). Ces trois pièces font partie de la comédie du XV11ème siècle et appartiennent au genre classique. Au travers de ces trois textes nous allons voir ce que ces scènes d’expositions apportent comme informations au public et au lecteur.

Quelques pistes

-          Les lieux : A Rome, dans une chambre du grand palais dans Britannicus, A Naples dans les fourberies de Scapin, et à Paris dans les femmes savantes.

-          Les époques : qui nous donne un renseignement sur le contexte historique : 1669 pour Britannicus, 1671 fourberies de Scapin et 1672 les femmes savantes. Les mots comme « césar », « Claudius » et « qui l’avez appelé de si loin empire » dans Britannicus    nous indique que c’est l’époque de l’empire romain… « du seigneur Géronde » dans les fourberies de Scapin = pièce se déroule au XVIIème siècle

-          On en vient à déduire que ces trois pièces appartiennent au mouvement littéraire classique du XVIIème siècle.

Donc bien penser à comparer les textes et ne pas les étudier un à un il faut faire des rapprochements entre eux.

Après il faut que tu observes les personnages présents 

Puis les dialogues

Puis l’intrigue à venir

Avec ces comparaisons tu pourras faire ton devoir….

Merci d'avoir visité notre site Web, qui traite d'environ Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour toute question ou demande d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !


Viz Asking: D'autres questions