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Bonjour! Je suis en seconde et jeudi je dois rendre un commentaire composé de Phèdre(acte IV scène 6) du vers 1253 au vers 1294

Il me manque mon introduction, ma problématique ainsi que ma conclusion que j'ai du mal à essayer de résumer (j'ai essayé de faire une intro ainsi que ma problématique)

J'ai besoin d'aide pour ça!!

Voilà mon commentaire!
(désolé mais mes vers ne sont pas du livre mais d'une feuille que le professeur nous a transmis)

Introduction : Dans cette tirade, extraite de Phèdre (1677) de Racine, Phèdre apprend qu'Hippolyte, dont elle est amoureuse aime Aricie. Sa jalousie se propage avec du désarroi ainsi que de la fureur. Nous verrons comment l'Auteur dépeint-il la passion de Phèdre et comment le dramaturge exprime-t-il la dimension tragique de Phèdre.

Axe 1 : Comment l'auteur dépeint-il la passion de Phèdre ?
Axe 2 : Comment le dramaturge exprime-t-il la dimension tragique de Phèdre ?

Problématique : En quoi Phèdre est une héroïne tragique ?


I ) - Comment l'auteur dépeint-il la passion de Phèdre ?


a) La jalousie qu'évoque Phèdre de l'amour de Hippolyte pour Aricie.

Quand Phèdre comprend qu'Hippolyte donne son amour à Aricie tandis qu'elle ne reçoit rien, elle devient jalouse. Cette jalousie est douloureuse : « Ah ! mortelle pensée »(v.3), et elle ne peut « souffrir un bonheur qui [l’] outrage ».(v.6) Cette antithèse montre la souffrance de Phèdre qui se sent coupable d’inceste, devant le bonheur d'Hippolyte et d'Aricie qui semble être innocent. L’innocence de ce couple est montré par une antithèse qui est « homicides mains »(v.20) et « sang innocent »(v.21). Les « homicides mains » désignent Phèdre qui est coupable d’inceste et aussi « sang innocent » qui désigne Hippolyte et Aricie. La douleur de Phèdre est aussi exprimée par son champ lexical où elle dit de sa vie qu’elle a été « pénible »(v.43). Mais Phèdre a aussi été poursuivie de malheurs « malheurs poursuivie »(v.42) et de « tourments »(v.43) c'est une hyperbole qui montre bien la souffrance et la douleur de Phèdre. Il y a aussi une opposition entre le bonheur et la douleur, qui montre la raison de la jalousie de Phèdre. Mais la première cause qu'il rend Phèdre jalouse, c'est qu'Hippolyte a offert son amour à Aricie et non à elle.
Les questions rhétoriques « Que fais-je ? Où ma raison se va-t-elle égarer ? »(v.13) montrent qu'elle n'est pas dans l'insouciance et assume une partie de ses actes, mais elle préfère rester dans la jalousie et la haine qu'écouter la raison.


b) Comment exprime-t-elle son désarroi et sa douleur ?

Dans un premier temps nous remarquons la douleur et l'affolement de Phèdre où elle s'interroge trop et sa conscience s'emmêle : « Que diras-tu mon père à ce spectacle horrible ? » (v.34), elle y répond elle même, ce sont des questions rhétoriques ce qui prouve son hallucination, donc son angoisse. A la suite nous pouvons voir une anaphore qui est un parallélisme « Je crois voir[... ] » (v.35) et « Je crois te voir[...] » (v.36).
Phèdre prend conscience qu'elle est naturellement une criminelle car à travers cette antithèse « mes homicides » (v.20) « innocent »(v.21) « main » (v.20) et « sang » (V.21) ce qui montre que Phèdre est affreuse. De plus il y une métaphore par le verbe « respirer » (v.19) « je respire l'imposture », cette métaphore montre que Phèdre est une meurtrière de nature comme il est naturel de respirer. De plus nous avons des mots comme : « Ah »(v.30), « Hélas »(v.40), ainsi que la ponctuation exclamative, ce qui fait un texte pathétique car elle se lamente trop.

II) Comment le dramaturge exprime-t-il la dimension tragique de Phèdre ?
a) La peur du jugement 
Nous pouvons voir que Phèdre est une criminelle de nature , ce qui provoque par la suite une « peur », car il y a une expression : « chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux » (v.17), qui montre de l'horreur et de l'épouvante. Et il y a aussi une interrogation oratoire au vers (v.22) : « Et je vis ? », ce qui prouve la peur de Phèdre car elle ne pense qu'à la mort pour qu'elle puisse enfin se libérer de cette souffrance à cause de l'amour qu'elle ressent pour Hippolyte afin qu'elle n'est plus cette passion pour lui. « Et je vis ? » (v.22) où Phèdre sous-entends bien qu'elle n'a plus le droit de vivre. 





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pourquoi demande tu des reponse dans fait ton commentaire seul se seras mieux on demande a notre prof de francais