Les deux
ennemis se défièrent du regard. Achille saisit sa lance, son bouclier et
s'avança. Hector l'imita. Le combat commença.
Achille se rua vers son adversaire
tel un bélier enragé et le frappa violemment avec sa lance. Hector, de son
bouclier, contra l'attaque. Mais Achille le chargea encore et encore et,
parvenant à briser sa lance, et le fit reculer.
Hector saisit alors son bouclier
à deux mains pour se défendre. Comme il paraît les coups avec vigueur, il
réussit à son tour à briser la lance d'Achille.
Les deux combattants, dont la
rage n'avait d'égal que la valeur, sortirent leur épée et s'attaquèrent de plus
belle. Tous tremblaient. Sauf les deux soldats, fermes et impitoyables dans
leurs assauts. Aucun ne laissait de répit à l'autre.
Alors que
le combat faisait rage, Hector glissa sur une pierre et tomba sur le flanc.
Debout face à son adversaire ainsi vulnérable, Achille lui exhorta de se
relever. Hector saisit ce qu'il restait de sa lance, se releva et attaqua à
nouveau Achille.
A nouveau,
les coups plurent. Ils infligeaient aux corps des deux guerriers des chocs
terribles. Ils tournoyaient, plus vifs que les vents eux-mêmes, emportés par
leur volonté de vaincre.
Une rage aveugle avait remplacé
les éclairs vengeurs des yeux d'Achille. Après plusieurs assauts, il parvint à
toucher son ennemi à la cuisse et à s'emparer de sa lance. La saisissant à
pleine main, tout puissant, il la lui enfonça dans la poitrine. Hector tomba à
genoux. Achille, l'acheva d'un coup d'épée.
Il attacha
la dépouille du valeureux Prince de Troie à son char puis le traîna devant les
murailles de la cité qu'il n'arpenterait plus jamais en soutenant avec force
les regards vengeurs du clan d'Hector, plein d'une fierté provocante, promesse
de prochains combats impitoyables.
