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Bonsoir,
Une notion essentielle pour définir les limites
de la liberté est celle du libre arbitre : le libre arbitre décrit la
propriété qu'aurait la volonté humaine de se déterminer librement, à agir et à
penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme qui enferment l'esprit
dans un système de causalité entre phénomènes physique et actes humain. Le
libre arbitre consiste donc à raisonner sans influence de mécanismes
extérieurs, contraignant. Il est primordial de comprendre la différence entre
la liberté et le libre arbitre : un homme à le pouvoir de tuer quelqu'un grâce
au libre arbitre, mais il n'a pas la liberté de le faire ; c'est sa notion
du respect de l'autre, respect de l'Homme qui va le pousser ou pas à le faire.
Dans cet exemple, le fait de ne pas maîtriser le cours de sa vie peut paraître
comme une limite de la liberté. Alors la liberté dépend de la notion de respect
de chacun. Thomas Hobbes écrit : "aussi longtemps que les hommes vivent
sans un pouvoir commun qui les tiennent tous en respect, ils sont de cette
condition qui se nomme guerre et cette guerre est guerre de chacun contre
chacun." L'Homme a la caractéristique d'agir envers son prochain selon son
degré d'éthique. La subjectivité du respect est dans ce sens une limite à
la liberté : ce qui peut paraitre normal chez les uns peut paraitre
contraignant chez d'autres ; et, alors, on parvient à la limite des lois qui ne
suffisent plus à garantir la liberté.
Consciemment ou inconsciemment, l'Homme résiste plus ou moins dans sa capacité
à intégrer les lois, et c'est cette capacité à les intégrer qui peut déterminer
la notion de liberté.
Rousseau écrit que pour être libre il suffit de pouvoir "obéir à la loi
qu'on s'est prescrite". Il s'agit pour atteindre la liberté d'intégrer la
loi pour qu'elle fasse partie intégrante de soi. Le silence de la loi est la
liberté. La liberté civil existe en effet là où la loi est muette. L'homme
libre accepte la réalité.
La définition propre de la liberté intègre déjà
des limites à celle-ci mais il s'avère qu'elles n'existent que pour garantir
une liberté pour tous. Cependant, théoriquement, étant confondus au sens même
de la liberté, on ne peut les considérer comme limites. En pratique, d'autres
limites basées sur la notion de liberté et de respect qu'a chacun peuvent
entacher la liberté. Mais la subjectivité de ces notions implique la
subjectivité des limites qu'il peut y avoir à la liberté.
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