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Le marché est tellement associé aux économies modernes qu’il semble correspondre à un "état naturel de l’économie", c’est-à-dire un mode d’organisation spontané de l’activité économique. Cependant, nombre d’exemples nous montrent que les relations marchandes n’ont pas toujours existé et contredisent l’idée du caractère naturel, donc universel des relations marchandes Cet ordre naturel conduirait à l’équilibre de la société dans la mesure où chacun peut poursuivre légitimement ses intérêts propres tout en concourant inconsciemment au bien commun. Le bien être individuel ele bien être collectif sont atteints simultanément sans qu’il soit nécessaire de se préoccuper le moins du monde d’une quelconque solution collective.
- On voit que cette vision repose sur une conception particulière de l’individu qui serait un " homo œconomicus ".
- Elle est partagée par tous ceux [1] qui considèrent que le marché est le système le plus efficient pour assurer la circulation de l’information et la coordination de multiples décisions économiques.
Les plus convaincus indiquent même que les mécanismes du marché fournissent une réponse à des problèmes qui semblent a priori échapper aux "lois de l’économie".
Il suffit par exemple de considérer "économiquement" un phénomène social pour lui trouver une explication rationnelle.
- Partant du constat que le salaire des hommes est en moyenne plus élevé que celui des femmes, il est possible d’en déduire que le temps "détourné" du travail pour la pratique d’une religion par exemple est moins coûteux pour les femmes que pour les hommes : ainsi il est parfaitement normal que la pratique religieuse des femmes soit plus forte que celle des hommes.
- On pourrait aussi calculer le nombre optimal d’enfants par famille en construisant un modèle intégrant les avantages et les coûts associés au fait d’avoir plus ou moins d’enfants...
- Les défaillances du marché abordés dans un autre article peuvent être prises en compte souvent en imaginant un processu marchand supplémentaire (internalisation des externalités - droit de propriété pour les biens publics).
Ces propositions font sourire tous ceux qui pensent que la sphère de l’économie a des limites parce que l’homme réel n’est pas un simple homo œconomicus. Si le marché est envahissant c’est souvent parce que certains ont avantage à ce qu’il le soit et ce n’est pas plus "naturel" que systématiquement bénéfique pour la collectivité.
Les économistes ne sont pas les seuls à s’intéresser au "marché", et aux "relations marchandes" et le croisement des regards disciplinaires est ici, comme toujours, indispensable pour mieux comprendre ce qui est en question.
voilà c'est un peu long mais j'espère que ça pourras t'aider bonne chance
- On voit que cette vision repose sur une conception particulière de l’individu qui serait un " homo œconomicus ".
- Elle est partagée par tous ceux [1] qui considèrent que le marché est le système le plus efficient pour assurer la circulation de l’information et la coordination de multiples décisions économiques.
Les plus convaincus indiquent même que les mécanismes du marché fournissent une réponse à des problèmes qui semblent a priori échapper aux "lois de l’économie".
Il suffit par exemple de considérer "économiquement" un phénomène social pour lui trouver une explication rationnelle.
- Partant du constat que le salaire des hommes est en moyenne plus élevé que celui des femmes, il est possible d’en déduire que le temps "détourné" du travail pour la pratique d’une religion par exemple est moins coûteux pour les femmes que pour les hommes : ainsi il est parfaitement normal que la pratique religieuse des femmes soit plus forte que celle des hommes.
- On pourrait aussi calculer le nombre optimal d’enfants par famille en construisant un modèle intégrant les avantages et les coûts associés au fait d’avoir plus ou moins d’enfants...
- Les défaillances du marché abordés dans un autre article peuvent être prises en compte souvent en imaginant un processu marchand supplémentaire (internalisation des externalités - droit de propriété pour les biens publics).
Ces propositions font sourire tous ceux qui pensent que la sphère de l’économie a des limites parce que l’homme réel n’est pas un simple homo œconomicus. Si le marché est envahissant c’est souvent parce que certains ont avantage à ce qu’il le soit et ce n’est pas plus "naturel" que systématiquement bénéfique pour la collectivité.
Les économistes ne sont pas les seuls à s’intéresser au "marché", et aux "relations marchandes" et le croisement des regards disciplinaires est ici, comme toujours, indispensable pour mieux comprendre ce qui est en question.
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