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Voici un champ lexical du monde payson :Lever du jour , ferme , récolte , étable , charrue , chant de coq , labourer , berger , aboyer lait , sain , élever , troupeau ...
A partir de ce champ lexical , rédigez une description valorisante de la vie à la compagne .


Répondre :

Ah la campagne ! Ah ma terre mère !
Je me rappelle la vie paisible et insouciante que j'y vivais, à vous mes amis je vous le dis, ce n'est pas une vie que vous y vivrez, mais la Vie !
Se lever aux aurores, admirer la splendeur du jour naissant, oui l'aurore, celle qui dissipe les sensuelles brumes qui enveloppent le pays endormi, celle qui transperce depuis l'horizon le ciel de sa vive lumière ocre, et qui nous libère de la pénombre nocturne, telle une lampe à huile éclairant le chemin du fidèle pèlerin.
Avec sa naissance, le monde prend vie ; les bergères, réveillées par le cri assourdissant du coq, s’empressent d'amener les moutons dans les pâturages, ceux encore endormis se réveillent bercés par le mélodieux chant des passereaux.
Sous ce tableau, une femme, maîtresse de la ferme, à l'étable, recueille le lait de sa tendre vache, première tâche de cette nouvelle journée.
Tel un archer lançant sa flèche vers le ciel, le Soleil s'élève de l'Orient, attirant les yeux des êtres ébahis par tant de beauté, il embrasse la Terre et ses habitants, sentant ses caresses sur mon visage.
En ce jour béni, les paysans du village quittent leurs chaumières et s'en vont récolter le fruit de leur labeur, passants fièrement à travers les champs, sous les ormes longeant le chemin. Des prairies, les troupeaux et leurs maîtres observent ce joyeux cortège, accompagné des aboiements des chiens, apeurés par les pétards lancés par les uns. Certains d'entre-eux partent pour la vallée, où le sol attend d'être labouré par les charrues.
Le soleil à son zénith, le pays paraît encore plus beau ; la vue est illuminée par l'or des champs, contrastant avec le vert des prés et des bois, le tout entremêlé par le bleu des ruisseaux. Au loin, sur la colline, on peut apercevoir les ruines d'un fort, qui abrite aujourd'hui un petit hameau où l'on élève des porcs.
L'après-midi, les femmes se tiennent le long des routes à épauler leurs maris à charger la récolte dans les charrettes, tandis que les enfants s'amusent dans les prés.
La journée s'écoule paisiblement, jusqu'au crépuscule.
Morphée en personne endort ce petit monde sous ses brumes ; le Soleil, affaiblit, s'en retourne à sa demeure, laissant entrevoir ses dernières lueurs. Tandis que la Lune, maîtresse de la Nuit, laisse paraître son glacial manteau blanc.
Les dernières poursuivent leurs courses vers le village, où les attend la fête ainsi que le banquet le plus sain qu'il puisse exister.