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Les Bijoux (Maupassant)
1 | Le statut du narrateur est externe et sa narration est omnisciente, car il connaît le passé des personnages et n'adopte pas le point de vue/l'attache d'un personnage en particulier.
2 | Cette histoire se déroule à Paris chez les Lantis, un couple de classe moyenne. La femme est magnifiquement décrite dés le début : l'honnête femme à laquelle le jeune homme sage rêve de confier sa vie, sa beauté modeste avait un charme de pudeur angélique, l'imperceptible sourire qui ne quittait point ses lèvres, ...
Tandis qu'on n'en sait pas autant pour l'homme, malgré une "insistance" du narrateur à la fin sur l'image de la personne perdue qu'il va devenir, en deuil profond, vieillissant, à deux doigts de la folie.
De cela on peut dire que le narrateur donne à chacun des deux protagonistes une image particulière ; La femme est pleine de vie, d'une beauté renversante, tel une fleur vierge de printemps, tandis que l'homme est devenu une feuille morte d'automne, triste, dépressif, perdu dans ses pensées,...
3 | La nouvelle peut être résumé en une rencontre qui finit en mariage, la vie du couple va bien dans le meilleur des mondes jusqu'au décès brutal de la femme qui provoque une tristesse incurable à son veuf qui devient du jour au lendemain un sans-sous.
La situation initiale est un couple heureux et marié, l’événement modificateur est le décès de la femme, et l'enchaînement des actions qui en découlent est la "dépression" de son mari qui devient pauvre, endetté et qui essais de s'en sortir.
4 | La fin de la nouvelle est parsemée de "retour en arrière", notamment lorsque monsieur Lantis commence à avoir des fins de mois difficiles et essaie tant bien que mal d'arranger sa situation, l'auteur narre les pensées nostalgiques de l'homme dans les phrases tel que : "Et il se demandait avec stupeur comment elle avait su s'y prendre pour lui faire boire toujours des vins excellents et manger des nourritures délicates", "car il avait gardé au fond du cœur une sorte de rancune contre ces "trompe-l’œil" qui l'irritaient autrefois" et "Leur vue même, chaque jour, lui gâtait un peu le souvenir de sa bien-aimée".
En même temps, l'auteur juge bon de laisser obscure certaines périodes du récit, notamment au début avec : "Il fut invraisemblablement heureux. Elle gouverna sa maison avec qu'ils semblaient vivre dans le luxe [...] et la séduction de sa personne était si grande, que six ans après leur rencontre, il l'aimait plus encore qu'aux premiers jours.".
À partir de ceci, je pense que les fonctions de "retour en arrière" et les ellipses temporelles permettent au narrateur de respectivement marquer un événement, un "déclique" en faisant un écho au passé ; et de faire avancer le récit délicatement en cachant ou en ne donnant pas plus de précisions des périodes qui sont guère intéressantes pour la compréhension générale de l'histoire et qui alourdissent la fluidité du récit.
5 | a) Il s'écoule plus de 6 ans entre la ligne 1 et 88, tandis que la durée du temps écoulé de la ligne 88 à la fin peut être estimé entre un à trois jours. L'indicateur temporel "que six ans après" (ligne 22) ainsi que la référence à l'hiver à la ligne (ligne 64) laisse suggérer que l'extrait entre la ligne 1 et 88 s'étend sur une durée de plus de 6 ans et dans une période allant de novembre à mars. Tandis que la durée du temps écoulé entre la ligne 88 et la fin peut être estimé entre un à trois jours grâce à l'utilisation de l'indicateur "une semaine entière avant la fin du mois" et le peu d'événement qui s'enchevêtrent.
b) La première partie est composée de 88 lignes et s'approche le plus du temps de l'histoire, tandis que la seconde en comporte 36 et est la plus en accordance avec le temps d'action du récit.
6 | La scène est un type de narration visant à immerger le lecteur dans, comme le nom l'indique, une scène du récit, comme s’il y assistait, faisant donc ainsi de cette partie un moment important. Tandis que le sommaire est un procédé narratif visant à résumer une période plus ou moins longue en quelques phrases.
7 | a) Révélation serait un titre adéquat pour la scène (ligne 88 à la fin).
b) Cette scène est importante pour la narration car c'est à partir de là que les péripéties nées de l'évènement déclencheur (décès) commencent à s'estomper et à préparer le lecteur à la phase finale du récit.
8 | Suffire est le verbe utilisé pour exprimer le doute du mari sur sa femme; "Trompe-l’œil", clinquants et pacotilles sont les trois mots souvent employés pour désigner les bijoux que monsieur Lantin détestait beaucoup. Le veuf ouvrit des yeux énormes et demeura béant, ne comprenant pas, [...] monsieur Lantin, tout à fait idiot, sont des indicateurs montrant l'état psychologique de l'individu qui est étonné mais toujours perdu dans sa naïveté.
9 | L'alternance entre scène et sommaire permet de narrer un récit fluide, compréhensible et équilibré.
10 | C'est à toi de le faire (je n'ai pas l'image)
1 | Le statut du narrateur est externe et sa narration est omnisciente, car il connaît le passé des personnages et n'adopte pas le point de vue/l'attache d'un personnage en particulier.
2 | Cette histoire se déroule à Paris chez les Lantis, un couple de classe moyenne. La femme est magnifiquement décrite dés le début : l'honnête femme à laquelle le jeune homme sage rêve de confier sa vie, sa beauté modeste avait un charme de pudeur angélique, l'imperceptible sourire qui ne quittait point ses lèvres, ...
Tandis qu'on n'en sait pas autant pour l'homme, malgré une "insistance" du narrateur à la fin sur l'image de la personne perdue qu'il va devenir, en deuil profond, vieillissant, à deux doigts de la folie.
De cela on peut dire que le narrateur donne à chacun des deux protagonistes une image particulière ; La femme est pleine de vie, d'une beauté renversante, tel une fleur vierge de printemps, tandis que l'homme est devenu une feuille morte d'automne, triste, dépressif, perdu dans ses pensées,...
3 | La nouvelle peut être résumé en une rencontre qui finit en mariage, la vie du couple va bien dans le meilleur des mondes jusqu'au décès brutal de la femme qui provoque une tristesse incurable à son veuf qui devient du jour au lendemain un sans-sous.
La situation initiale est un couple heureux et marié, l’événement modificateur est le décès de la femme, et l'enchaînement des actions qui en découlent est la "dépression" de son mari qui devient pauvre, endetté et qui essais de s'en sortir.
4 | La fin de la nouvelle est parsemée de "retour en arrière", notamment lorsque monsieur Lantis commence à avoir des fins de mois difficiles et essaie tant bien que mal d'arranger sa situation, l'auteur narre les pensées nostalgiques de l'homme dans les phrases tel que : "Et il se demandait avec stupeur comment elle avait su s'y prendre pour lui faire boire toujours des vins excellents et manger des nourritures délicates", "car il avait gardé au fond du cœur une sorte de rancune contre ces "trompe-l’œil" qui l'irritaient autrefois" et "Leur vue même, chaque jour, lui gâtait un peu le souvenir de sa bien-aimée".
En même temps, l'auteur juge bon de laisser obscure certaines périodes du récit, notamment au début avec : "Il fut invraisemblablement heureux. Elle gouverna sa maison avec qu'ils semblaient vivre dans le luxe [...] et la séduction de sa personne était si grande, que six ans après leur rencontre, il l'aimait plus encore qu'aux premiers jours.".
À partir de ceci, je pense que les fonctions de "retour en arrière" et les ellipses temporelles permettent au narrateur de respectivement marquer un événement, un "déclique" en faisant un écho au passé ; et de faire avancer le récit délicatement en cachant ou en ne donnant pas plus de précisions des périodes qui sont guère intéressantes pour la compréhension générale de l'histoire et qui alourdissent la fluidité du récit.
5 | a) Il s'écoule plus de 6 ans entre la ligne 1 et 88, tandis que la durée du temps écoulé de la ligne 88 à la fin peut être estimé entre un à trois jours. L'indicateur temporel "que six ans après" (ligne 22) ainsi que la référence à l'hiver à la ligne (ligne 64) laisse suggérer que l'extrait entre la ligne 1 et 88 s'étend sur une durée de plus de 6 ans et dans une période allant de novembre à mars. Tandis que la durée du temps écoulé entre la ligne 88 et la fin peut être estimé entre un à trois jours grâce à l'utilisation de l'indicateur "une semaine entière avant la fin du mois" et le peu d'événement qui s'enchevêtrent.
b) La première partie est composée de 88 lignes et s'approche le plus du temps de l'histoire, tandis que la seconde en comporte 36 et est la plus en accordance avec le temps d'action du récit.
6 | La scène est un type de narration visant à immerger le lecteur dans, comme le nom l'indique, une scène du récit, comme s’il y assistait, faisant donc ainsi de cette partie un moment important. Tandis que le sommaire est un procédé narratif visant à résumer une période plus ou moins longue en quelques phrases.
7 | a) Révélation serait un titre adéquat pour la scène (ligne 88 à la fin).
b) Cette scène est importante pour la narration car c'est à partir de là que les péripéties nées de l'évènement déclencheur (décès) commencent à s'estomper et à préparer le lecteur à la phase finale du récit.
8 | Suffire est le verbe utilisé pour exprimer le doute du mari sur sa femme; "Trompe-l’œil", clinquants et pacotilles sont les trois mots souvent employés pour désigner les bijoux que monsieur Lantin détestait beaucoup. Le veuf ouvrit des yeux énormes et demeura béant, ne comprenant pas, [...] monsieur Lantin, tout à fait idiot, sont des indicateurs montrant l'état psychologique de l'individu qui est étonné mais toujours perdu dans sa naïveté.
9 | L'alternance entre scène et sommaire permet de narrer un récit fluide, compréhensible et équilibré.
10 | C'est à toi de le faire (je n'ai pas l'image)
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