Dans le texte A, tu remarques que l'auteur jongle avec les mots. Il utilise beaucoup de figure de style, et fait des comparaisons.
On remarque aussi que l'auteur utilise le lexique du vêtements : "bonnet de coton", "pantoufle", "parapluie","gilet","vetement léger", "chemise".
De plus, à travers le texte, il fait référence à l'intimité de femme : "vetement trop léger = sous vetement", "nue". Le cadre spatio-temporel est présent également "l'hiver".
Le poète est observateur puisque pour lui la femme est une provocatrice, en période d'hiver "se contentait que de sa seule vertu pour chemise et allait nue comme la main". Il joue sur le fait que normalement en hiver, les femmes sont frileuses et cherchent du réchaud. Toutefois, la femme "cynique" , une femme débouché provocante par sa nudité s'en va.
La mission reflète le rôle du poète dans la société (à RETENIR)
Dans le texte B
L'auteur fait référence à l'alcool ou l'ivresse avec le verbe "enivrer". Ainsi nous retrouvons le lexique de l'ivresse : "ivre, enivrer, ivresse" et de l'alcool "le vin". Il fait allusion également à la souffrance "l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penchent vers le terre", "esclaves martyrisés du Temps" : cette expression est une hyperbole qui permet de dire le temps passe vite et que l'homme devrait vivre chaque moment de sa vie avant qu'elle ne prenne fin. Le mot "Temps" tape à l'oeil, il commence par une majuscule comme un prénom, un nom propre personnifié en faisant allusion à une personne physique.
On remarque, par ailleurs, que le texte a une forme de question/réponse de la ligne 1 à 4. L'hyperbole "au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge" s'appuie sur la notion du temps : le vent, souffle et est rapide; l'étoile qui peut être filante; l'oiseau qui vole ; la vague qui se retire et l'horloge, objet qui indique l'heure. Ce qui permet d'expliciter, en effet, que le temps file en un éclat. Avec l'anaphore "demandez", il exagère sur le fait qu'un homme demande au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau et l'horloge qu'il n'y aura aucun réponse car il est ivre et n'arrivera pas à faire la différence entre toutes ces choses. Ce qui relève un peu de la comédie et de la satire. Le poète est donc souffrance puisque l'état d'ivresse par le vin, la poésie ou la vertu est la conséquence de la souffrance d'être esclave du Temps, c'est-à-dire de s'empêcher de vivre pleinement.
Dans le texte C
Selon Rimbaud, le poète ne peut arriver à l'inconnu, ne peut se faire « voyant » qu'en se faisant l'âme monstrueuse, qu'en allant au-delà des normes et de la morale. Le poète revendique donc son statut de poète maudit par la société.
Ce qui fait de Rimbaud , un acteur de la société et un voyant.
(Désolée dans le C, tu peux reprendre l'analyse des textes précédents)
Quelques petits conseils de repérage :
- Les figures de style
- ce que chaque mot ou expression a son sens, il faut donc les mettre en avant
- l'orientation du poète : "s'il est omniscient, externe, ou interne/"je" sera utilisé/"
- le rôle du poète, je les ai mis en pièces jointes
