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Bonjour,
Pouviez-vous m'aider à m'écrire en quelques lignes sur ce que est dit sur le texte? Quelle est le rapport avec les préjugés ? ( Besoin de cette réference pour ma partie : Comment desamorcer les préjugés ? ) merci d'avance pour votre aide :




J'avais dès long-temps remarqué que pour les moeurs il est besoin quelquefois de suivre des opinions qu'on sait être fort incertaines, tout de même que si elles étaient indubitables, ainsi qu'il a été dit ci-dessus: mais pour ce qu'alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensai qu'il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse comme absolument faux tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s'il ne resterait point après cela quelque chose en ma créance qui fût entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu'il n'y avait aucune chose qui fût telle qu'ils nous la font imaginer; et parce qu'il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des paralogismes, jugeant que j'étais sujet à faillir autant qu'aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j'avais prises auparavant pour démonstrations; et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées que nous avons étant éveillés nous peuvent aussi venir quand nous dormons, sans qu'il y en ait aucune pour lors qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m'étaient jamais entrées en l'esprit n'étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose; et remarquant que cette vérité, je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.

René Descartes ( PARTIE IV )


Répondre :

bonjour,
A la base préjugé veut dire déjà jugé( par une morale établie)l'enseignement nous inculque des conduites prés établies qui ne concordent pas à la nature de chacun.Venant au monde,chaque enfant apprend selon la nature des parents(avant donc d'autres enseignements de l'école)question? comment étaient les parents?(moralement parlant)?
A un certain âge,les enfant comprennent que ce qui était jugé à une certaine époque,peut être remis en cause aujourd'hui,grâce à plus de connaissances ou d'échanges.
Je souhaite vous avoir aidé.