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1)
Bérénice: Elle
fait donc un sacrifice, elle fait une croix sur ses sentiments pour
ne plus avoir à souffrir de son amour pour Titus, comme le montre le
vers 26: "Adieu, Seigneur. Régnez, je ne vous verrais plus".
On relève d'ailleurs le champ lexical de l'amour: "cœur"
(v7), qui est d'ailleurs le siège des sentiments, "être aimée"
(v11) ou encore "amour" (v17). Elle est désespérée
par le fait que l'empereur et le roi Antiochus se la dispute, comme
indiqué au vers 3 jusqu'au vers 4: "Soit que je vous regarde
(note entièrement ces deux vers) ". On
peut remarquer une personnalisation au vers 7-8: "Mon cœur vous
est connu [...] on ne l'a jamais vu soupirer pour l'empire."
Ici, le cœur est considéré comme une personne à part entière. Il
y a un processus d'insistance au vers 11 ("J'aimais, Seigneur,
j'aimais, je voulais être aimée"), elle insiste sur le fait
qu'elle aimait Titus, on le voit à sa façon de répéter le terme
"J'aimais" et grâce aussi au jeu de ponctuation.Elle fait
donc un sacrifice, elle fait une croix sur ses sentiments pour ne
plus avoir à souffrir de son amour pour Titus, comme le montre le
vers 26: "Adieu, Seigneur. Régnez, je ne vous verrais plus".
On relève d'ailleurs le champ lexical de l'amour: "cœur"
(v7), qui est d'ailleurs le siège des sentiments, "être aimée"
(v11) ou encore "amour" (v17). La protagoniste
emploie des termes forts, comme par exemple le terme "funeste"
au vers 23, faisant référence à la mort. On peut remarquer que
tout au long de la tirade, Bérénice exprime de plus en plus ses
sentiments. En effet, du vers liminaire au vers 5, elle ne parle pas
de ses sentiments mais uniquement de ce qu'elle voit, alors qu'au
vers 17 au vers final, le lexique sentimental est beaucoup plus
employé.
Le personnage de Bérénice est donc
meurtri.
2)
Hermione: Dès
le premier vers de son dialogue, on remarque la colère de Hermione.
En effet, elle emploie un terme assez fort pour qualifier celui qui
l'aime, Oreste ("perfide"). On voit aussi qu'elle relègue
la faute d'un crime une nouvelle fois à Oreste, comme le montre le
vers 10: "Et n'impute qu'à toi ton lâche parricide",
alors qu'il la contredit au vers 20 (Vous-même, ici, tantôt,
ordonné son trépas"). Elle emploie également la forme
impérative aux vers 11 et 12 avec la répétition du même verbe
"Va". Cela montre d'une certaine façon qu'elle ne veut
plus le voir. Elle ajoute même au 12è vers "tu me fais
horreur". On peut noter sur ces deux vers-là la présence d'une
assonance en [r], ce qui peut prouver qu'elle crache ses propres
mots, et en [f], ce qui peut prouver qu'elle est parle avec autant de
poison qu'un serpent. Elle va même jusqu'à s'emporter du vers 16 au
vers 18: "relève les
vers" La
ponctuation est expressive, et donne un rythme à ces deux vers.
D'ailleurs, on remarque que la ponctuation est expressive tout le
long du texte de Hermione, puisqu'on note pas moins de 15 points
d'interrogation. Elle le remet donc en question, elle cherche à
rejeter sa propre faute. On a à nouveau une personnalisation au vers
24: "Que mon cœur démentait ma bouche à tous moments?".
On peut relever le champ lexical de la vengeance : "vengeance"
(v29), "rivale" (34) ou bien "parricide" (v10).
L'oxymore "amour/détestable" au vers 31 est une preuve
encore de la haine que peut éprouver Hermione à l'égard d'Oreste.
Du vers 36 au vers 40, on remarque une gradation ascendante du point
de vue sentimental pour Hermione ("Je renonce à la Grèce (note
tout jusqu'à) ma famille")
On voit donc que Hermione éprouve
de la rancœur vis-à-vis d'Oreste car il a accompli ce qu'elle avait
demandé alors qu'elle prétend ne pas l'avoir voulu.
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