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Besoin d'aide:
Bonjour a tous j'aurais besoin d'aide pour 2 questions sur un extrait de l'assommoir les voici:
1)Quel sont les élément réaliste de ce passage
2)Quel sont les passage où les parolles sont rapporter au style indirect libre. Qu’aportent t'il au texte

voici l'extrait:
Gervaise posa la main sur l’épaule de
Coupeau, au moment où il sortait de la PetiteCivette.
– Dis donc, j’attends, moi... J’ai faim. C’est
tout ce que tu paies ?
Mais il lui riva son clou de la belle façon.
– T’as faim, mange ton poing !... Et garde
l’autre pour demain.
C’est lui qui trouvait ça patagueule, de jouer le
drame devant le monde ! Eh bien ! quoi ! il
n’avait pas travaillé, les boulangers pétrissaient
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tout de même. Elle le prenait peut-être pour un
dépuceleur de nourrices, à venir l’intimider avec
ses histoires.
– Tu veux donc que je vole, murmura-t-elle
d’une voix sourde.
Mes-Bottes se caressait le menton d’un air
conciliant.
– Non, ça, c’est défendu, dit-il. Mais quand
une femme sait se retourner...
Et Coupeau l’interrompit pour crier bravo !
Oui, une femme devait savoir se retourner. Mais
la sienne avait toujours été une guimbarde, un tas.
Ce serait sa faute, s’ils crevaient sur la paille.
Puis, il retomba dans son admiration devant MesBottes.
Était-il assez suiffard, l’animal ! Un vrai
propriétaire ; du linge blanc et des escarpins un
peu chouettes ! Fichtre ! ce n’était pas de la
ripopée ! En voilà un au moins dont la bourgeoise
menait bien la barque !
Les deux hommes descendaient vers le
boulevard extérieur. Gervaise les suivait. Au bout
d’un silence, elle reprit, derrière Coupeau :
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– J’ai faim, tu sais... J’ai compté sur toi. Faut
me trouver quelque chose à claquer.
Il ne répondit pas, et elle répéta sur un ton
navrant d’agonie :
– Alors, c’est tout ce que tu paies ?
– Mais, nom de Dieu ! puisque je n’ai rien !
gueula-t-il, en se retournant furieusement. Lâchemoi,
n’est-ce pas ? ou je cogne !
Il levait déjà le poing. Elle recula et parut
prendre une décision.
– Va, je te laisse, je trouverai bien un homme.
Du coup, le zingueur rigola. Il affectait de
prendre la chose en blague, il la poussait, sans en
avoir l’air. Par exemple, c’était une riche idée !
Le soir, aux lumières, elle pouvait encore faire
des conquêtes. Si elle levait un homme, il lui
recommandait le restaurant du Capucin, où il y
avait des petits cabinets dans lesquels on
mangeait parfaitement. Et, comme elle s’en allait
sur le boulevard extérieur, blême et farouche, il
lui cria encore :
– Écoute donc, rapporte-moi du dessert, moi
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j’aime les gâteaux... Et, si ton monsieur est bien
nippé, demande-lui un vieux paletot, j’en ferai
mon beurre.
Gervaise, poursuivie par ce bagou infernal,
marchait vite. Puis, elle se trouva seule au milieu
de la foule, elle ralentit le pas. Elle était bien
résolue. Entre voler et faire ça, elle aimait mieux
faire ça, parce qu’au moins elle ne causerait du
tort à personne. Elle n’allait jamais disposer que
de son bien. Sans doute, ce n’était guère propre ;
mais le propre et le pas propre se brouillaient
dans sa caboche, à cette heure ; quand on crève
de faim, on ne cause pas tant philosophie, on
mange le pain qui se présente. Elle était remontée
jusqu’à la chaussée Clignancourt. La nuit n’en
finissait plus d’arriver. Alors, en attendant, elle
suivit les boulevards, comme une dame qui prend
l’air avant de rentrer pour la soupe.


Répondre :

les éléments réalistes sont les détails de la vie quotidienne des personnages....leur langage tel quel.
Les éléments de dialogue indirect libre sont les passages avec des points d'exclamation mais sans traits pour marquer le début de prise de parole. "par exemple, c'était une riche idée ! " le personnage parle à l'intérieur du récit cela donne un effet de réel.
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