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Le droit semble pouvoir se définir comme l’ensemble des lois positives et des règlements régissant la liberté des membres d’une cité. Le droit développe une nécessité d’obéissance, un devoir que l’on pourrait qualifier d’obligation morale. Ou plus exactement : l’ensemble des principes qui régissent les rapports des hommes entre eux et servent à établir des règles juridiques. La force quant à elle est une puissance physique. Il semble alors que ces deux termes appartiennent à deux sphères de réalité différente à savoir le juridique et le physique. Dès lors il paraît qu’il est une contradiction à poser l’existence d’un « droit du plus fort «. Les deux termes paraissent en opposition conceptuelle voire en exclusion conceptuelle. De prime abord il semble que la force soit contraire au droit et inversement. Pourtant force est de constater qu’à travers l’histoire nous pouvons observer de nombreux cas où cette expression de « droit du plus fort « que l’on pourrait croire dénuée de sens a pris forme effectivement. Et c’est en ce sens que se pose la question de son existence donc : « y a-t-il un droit du plus fort ? «.
Or du point de la genèse du droit et compte tenu des exemples historiques il est possible de constater l’existence de ce « droit du plus fort « (1ère partie), il nous appartiendra d’en juger le fondement, la pertinence et la valeur (2nd partie) ce qui nous permettra peut-être d’envisager l’étude de la définition du droit et de son sens donc d’étudier à l’aune d’une conception positive du droit cette expression paradoxale de « droit du plus fort « (3ème partie).
Dans la vie en société, l'individu craint un pouvoir fort qui garantit sa sécurité mais qui lui demande une obéissance quasi absolue.Pour que ce passage de l'état de nature à la société puisse avoir lieu, il est donc nécessaire que soit mis fin à « la guerre de chacun contre chacun « par un contrat « de chacun avec chacun «.Dans le système de Hobbes, comme cela se trouve chez certains prédécesseurs de Hobbes ou comme chez Rousseau, un contrat liant gouvernant et gouvernés. Le contrat Hobbesien est un contrat qui ne lie que les gouvernés entre eux. Chacun de ceux-ci dit à l'autre en substance : j'accepte de ne pas attenter à ta vie et, en échange, tu t'engages à faire de même. Pour garantir cet accord, nous acceptons d'obéir à une autorité dont la fonction sera d'imposer le respect des termes du contrat.La seule limite de cette autorité, et en même temps de cette obéissance, va découler de la « fin « de cette convention, c'est-à-dire de son objectif. Chacun abandonne l'essentiel de sa liberté au profit de sa sécurité. Chacun réfrène sa volonté de puissance (Freud dirait ses pulsions agressives) pour ne pas être tué ou blessé par autrui. En conséquence pour Hobbes, si le pouvoir souverain veut attenter à ma vie (ou me blesser, m'emprisonner et autres actions qui peuvent entraîner la mort), je me trouve en état de légitime défense et j'ai le droit de résister.
Or du point de la genèse du droit et compte tenu des exemples historiques il est possible de constater l’existence de ce « droit du plus fort « (1ère partie), il nous appartiendra d’en juger le fondement, la pertinence et la valeur (2nd partie) ce qui nous permettra peut-être d’envisager l’étude de la définition du droit et de son sens donc d’étudier à l’aune d’une conception positive du droit cette expression paradoxale de « droit du plus fort « (3ème partie).
Dans la vie en société, l'individu craint un pouvoir fort qui garantit sa sécurité mais qui lui demande une obéissance quasi absolue.Pour que ce passage de l'état de nature à la société puisse avoir lieu, il est donc nécessaire que soit mis fin à « la guerre de chacun contre chacun « par un contrat « de chacun avec chacun «.Dans le système de Hobbes, comme cela se trouve chez certains prédécesseurs de Hobbes ou comme chez Rousseau, un contrat liant gouvernant et gouvernés. Le contrat Hobbesien est un contrat qui ne lie que les gouvernés entre eux. Chacun de ceux-ci dit à l'autre en substance : j'accepte de ne pas attenter à ta vie et, en échange, tu t'engages à faire de même. Pour garantir cet accord, nous acceptons d'obéir à une autorité dont la fonction sera d'imposer le respect des termes du contrat.La seule limite de cette autorité, et en même temps de cette obéissance, va découler de la « fin « de cette convention, c'est-à-dire de son objectif. Chacun abandonne l'essentiel de sa liberté au profit de sa sécurité. Chacun réfrène sa volonté de puissance (Freud dirait ses pulsions agressives) pour ne pas être tué ou blessé par autrui. En conséquence pour Hobbes, si le pouvoir souverain veut attenter à ma vie (ou me blesser, m'emprisonner et autres actions qui peuvent entraîner la mort), je me trouve en état de légitime défense et j'ai le droit de résister.
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