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Elles posèrent leurs pieds nus sur le sol doux. Il avait l'air de marbre, blanc comme la neige et lisse comme la soie, mais son toucher de velours contredisait cette version. Regardant autour d'elles, elles en restèrent la bouche béate. Emerveillée, la petite fille regarda son aïeul, le sourire aux lèvres, avant de reporter son attention au paysage. On aurait dit le paradis. Le ciel, d'un bleu pur, semblait s'étendre à l'infini. Il n'y avait pas l'ombre d'un nuage et le soleil les réchauffait agréablement sans toutefois les brûler. On apercevait non loin de là une plaine à l'herbe verte et drue. Elles s'avancèrent, et les brins d'herbe frais leur chatouillait les pieds. On entendait les oiseaux gazouiller, et derrière, le bruit de l'eau. Il y'avait des rivières partout : une grande cascade d'eau pure et transparente comme une vitre coulait non loin. Allant se désaltérer, elles s'aperçurent qu'il n'y avait pas que des rivières d'eau : on voyait qu'il y'avait des fleuves de chocolat, des lacs d'eau de cologne et des océans de thé. Elles n'en croyaient pas leurs yeux. La petite fille virevoltait dans la prairie, observait tout : les petits animaux, qui ne s'enfuyaient pas à son approche, les oiseaux qui chantaient dans leurs nids. Ils était différents de ceux qui peuplaient notre terre : plus petits, plus fins, mais aussi plus beaux ! Leurs pelages étaient colorés, leurs voix plus qu'émouvantes.
La grand-mère, quant à elle, tentait de comprendre. Par quel miracle s'étaient-elles retrouvées là ? Elle aurait voulu y rester pour toujours. Elle s'assit au bord de la rivière et pris l'eau dans ses mains en coupe. Elle réalisa qu'elle n'avait qu'à y penser, elle l'obtenait : désirant une miche de pain, elle se retrouva à en tenir une dans ses mains. Les arbres étaient hauts, leur feuillage était dru et vert. S'installant sous l'un d'eux, à l'ombre, la petite fille et le grand mère dégustèrent leur pain en observant le monde. Pas l'une d'elle n'avait prononcé un mot depuis leur arrivée ici : elles ne voulaient pas briser ce merveilleux quasi-silence qui régnait en ce lieu, quel qu'il soit. La petite fille se dirigea vers le chocolat, tandis que la vieille femme commençait à avancer. Qu'y avait-il au bout ? Elle arriva bientôt au fond de la plaine, et constata sans surprise que sa petite fille était quelques mètres derrière elle. Rien de mal ne pouvait leur arriver, ici. Plus de faim, plus de froid, plus de chagrin. C'était un paradis.
La grand-mère, quant à elle, tentait de comprendre. Par quel miracle s'étaient-elles retrouvées là ? Elle aurait voulu y rester pour toujours. Elle s'assit au bord de la rivière et pris l'eau dans ses mains en coupe. Elle réalisa qu'elle n'avait qu'à y penser, elle l'obtenait : désirant une miche de pain, elle se retrouva à en tenir une dans ses mains. Les arbres étaient hauts, leur feuillage était dru et vert. S'installant sous l'un d'eux, à l'ombre, la petite fille et le grand mère dégustèrent leur pain en observant le monde. Pas l'une d'elle n'avait prononcé un mot depuis leur arrivée ici : elles ne voulaient pas briser ce merveilleux quasi-silence qui régnait en ce lieu, quel qu'il soit. La petite fille se dirigea vers le chocolat, tandis que la vieille femme commençait à avancer. Qu'y avait-il au bout ? Elle arriva bientôt au fond de la plaine, et constata sans surprise que sa petite fille était quelques mètres derrière elle. Rien de mal ne pouvait leur arriver, ici. Plus de faim, plus de froid, plus de chagrin. C'était un paradis.
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