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Bonjour pouvez vous m’aider s’il vous plait j’ai une redaction à faire de 50 lignes sur le livre “La Ferme Des Animaux” le sujet est : un des animaux défend son désaccord avec Sage l’Ancien et défend l’idée que les hommes sont bon pour les animaux. Merci

Répondre :

(j'ai inventé un animal, tu peux changer de personnage s'il devait exister et je ne connais plus le nom de certains animaux, je te laisse changer)
   Caramel arriva d'un pas tranquille et s'assit aux côtés des chiens, sa queue rousse soigneusement enroulée autour de ses pattes.
   Sage l'Ancien, qui se dressait sur le podium (je ne sais plus ce que c'était, ça fait un moment que je ne l'ai plus lu, à toi de changer), frappa le sol de son sabot fendu.
   Par respect, les animaux se turent et reportèrent leur attention sur le porc. Les cheveux pointèrent leurs oreilles vers l'avant, et les murmures de l'assemblée s'atténuèrent. 
   "Bonjour à tous, commença Sage l'Ancien après s'être raclé la gorge. Je vous ai réunis pour vous ouvrir les yeux : vous ne voyez donc pas que les hommes nous exploitent ? Et ce pour quoi ? Pour leurs besoins, pour ce nourrir, se divertir ou encore s'enrichir. (Je ne sais plus son nom), tu as eu de nombreux poulains, et combien en as-tu encore ?"
   Tous se tournèrent vers la jument de trait. Cette dernière coucha les oreille en arrière et baissa la tête.
   "Le maître les a tous vendus..."
   Caramel se passa un coup de langue sur le poitrail avant de dévisager Sage l'Ancien. Il n'était pas d'accord : les hommes le bichonnaient, le nourrissaient... et ce sans lui demander quoi que ce soit en retour.
   "Vous voyez, poursuivit le vieux porc. Les hommes sont d'impitoyables ingrats.
   -Je ne suis pas d'accord", lança le chat roux d'un miaulement posé.
   Il ne broncha pas lorsque tous les regards se pointèrent sur lui.
   "Qu'est-ce que tu viens de dire ? s'étrangla Sage l'Ancien.
   -Je ne suis pas d'accord. Les hommes sont aux petits soins pour moi. Ils me nourrissent, soignent ma fourrure... et je n'ai pas à lever la moindre griffe. Ils me laissent même chasser leurs souris et jouer avec."
   Un couinement indigné s'éleva parmi la foule et une souris minuscule s'avança.
   "Raison de plus pour chasser les hommes, s'indigna-t-elle. Vous les chats, vous n'êtes que de gros sacs à puces fainéants !"
   Caramel sortit les griffes et dévoila ses crocs.
   "Répète un peu pour voir...
   -Il suffit !"
   Sage l'Ancien toisait furieusement les deux animaux et grogna.
   "C'est ton avis, Caramel. C'est à la majorité de choisir."
   Le chat aux yeux verts détendit ses muscles et rentra ses griffes pour soutenir son regard sans même fléchir.
   "Imaginez une vie sans hommes, fit-il en retrouvant son ton calme.
   -Nous n'aurions plus à travailler ! lança une voix dans le fond.
   -De la nourriture à volonté ! enchérit un autre.
   -Détrompez-vous, rétorqua le matou en remuant le bout de sa queue. Qui vous nourrira ? Qui vous brossera ? Nettoiera vos logement ? Prendrons soin de vous ? Vous ne dépendrez plus que vous même."
   Ses paroles provoquèrent des murmures dans la foule que Sage l'Ancien fit taire en poussant un grognement.
   "Nous ne voulons plus dépendre des hommes, contra-t-il. Nous sommes assez intelligents pour vivres seuls.
   -A votre guise, fit Caramel en se léchant le pourtour des lèvres comme s'il s'apprêtait à déguster une proie succulente. Mais ne comptez pas sur moi pour vous accompagner ou vous soutenir."
   Sans ajouter mot, le chat musculeux s'élança vers la maison sans même adresser un regard à l'assemblée qui l'observait.