Bonsoir,
Ce sont des questions de compréhension de texte, c'est dommage que tu demandes de l'aide pour ça car tu te prives ainsi d'une chance de progresser dans la langue...
1) On aurait pu appeler ce passage : Ursule, car la fillette en est le personnage principal et le centre d'intérêt.
2) George Sand raconte un souvenir d'enfance au moment où son père et son frère meurent et qu'elle se retrouve seule avec sa mère chez sa grand-mère alors les deux femmes accueillent la nièce d'une servante, Ursule, pour lui tenir compagnie.
3) George Sand se rappelle plus très exactement des détails de ce souvenir car elle dit "je ne me souviens plus qui fut la plus forte" (ligne 10) puis à propos de la bagarre entre les deux filles elle dit "je ne sais pas si ce fut la dernière entre nous" (ligne 18).
4) Le récit est mené au passé simple à la troisième personne du singulier.
5) Le titre de l'oeuvre d'où est extrait ce texte est "Histoire de ma vie" et date de 1854. La narratrice est à la fois auteure et personnage puisque c'est une autobiographie.
6) Ursule n'appartient pas au même milieu social puisqu'elle est la nièce d'une servante de la maison. C'est indiqué en didascalie avant le début du texte.
7) George Sand dresse un portrait plutôt valorisant d'Ursule puisqu'elle dit qu'elle ne se laisse pas faire, qu'elle est d'humeur enjouée même si c'est un moulin à parole surnommée "caquet bon bec" ce qui laisserait penser que c'est un aspect plutôt péjoratif mais ici on sent que c'est un caractère plutôt amusant donc valorisant. George Sand doit être heureuse d'avoir la compagnie d'une fillette alors qu'elle est seule et en deuil, c'est pourquoi elle dresse un portrait plutôt flatteur d'Ursule, elle veut ainsi montrer qu'elle apprécie la compagnie d'une enfant de son âge.
8) Les enfants à un moment donné se querellent car chacune veut avoir raison et aucune des deux fillettes ne veut faire de concession alors un conflit physique survient et les deux fillettes se battent. Cela s'explique par le caractère dominant des deux filles "comme nous ne voulions céder ni à l'une ni à l'autre" (ligne 8).
9) Les deux fillettes redeviennent solidaires quand la punition menace, elles s'entraident pour remettre de l'ordre dans leur tenue et se laver pour effacer toute trace de leur bataille avant le dîner.
10) L'impact de ce conflit a fait naître chez la narratrice une amitié sincère et indéfectible avec Ursule qu'elle considérait comme son égale : "nous vécûmes dès lors sur un pied d'égalité et, nous nous aimions tant que nous ne pouvions vivre un instant séparées" (Lignes 19-20)
