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La poésie permet d’exposer une vision du monde. L’aspect évoqué est souvent subjectif, personnel et la langue employée, harmonieuse et musicale. D’ailleurs à l’origine les poètes ne récitaient pas mais chantaient, et dans l’Antiquité ils étaient de coutume de les accompagner d’une lyre. Cet instrument est à l’origine du mot lyrique quidésigne l’expression des sentiments du poète, sous une forme agréable et recherchée. Nous pouvons donc nous demander si la poésie est essentiellement, c’est –à-dire par nature et à dominante, lyrique. Nous nous intéresserons d’abord à la poésie comme un genre privilégié pour l’expression des sentiments, puis nous verrons si elle peut avoir d’autres desseins.
La poésie est principalement et paressence un genre lyrique
À ses origines la poésie était chantée. C’est là le premier sens du mot lyrisme. Ainsi, dans l’antiquité grecque le chant des aèdes était accompagné de la lyre. Le mythe d’Orphée, issu de la mythologie grecque, raconte l’histoire de l’un d’eux qui se sert de son talent de poète et de sa lyre à neuf cordes pour charmer ce qui l’entourait. Cette légende est reprise biendes siècles plus tard au XIVème siècle, lorsque la poésie française prend son envol. On écrit alors des sonnets, poésies soumises à de très nombreuses règles. Cependant, derrière cette forme recherchée, le poète parvient à transmettre ses pensées, ses sentiments. Du Bellay, membre de la Pléiade, exprime dans « que n’ay-je encor… », publié en 1558 dans Les Antiquités de Rome, son aspiration àvouloir imiter les anciens et parmi eux, Orphée. Les poèmes sont donc, par nature, lyriques dans les deux sens du terme.
La poésie est principalement et paressence un genre lyrique
À ses origines la poésie était chantée. C’est là le premier sens du mot lyrisme. Ainsi, dans l’antiquité grecque le chant des aèdes était accompagné de la lyre. Le mythe d’Orphée, issu de la mythologie grecque, raconte l’histoire de l’un d’eux qui se sert de son talent de poète et de sa lyre à neuf cordes pour charmer ce qui l’entourait. Cette légende est reprise biendes siècles plus tard au XIVème siècle, lorsque la poésie française prend son envol. On écrit alors des sonnets, poésies soumises à de très nombreuses règles. Cependant, derrière cette forme recherchée, le poète parvient à transmettre ses pensées, ses sentiments. Du Bellay, membre de la Pléiade, exprime dans « que n’ay-je encor… », publié en 1558 dans Les Antiquités de Rome, son aspiration àvouloir imiter les anciens et parmi eux, Orphée. Les poèmes sont donc, par nature, lyriques dans les deux sens du terme.
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