Répondre :
Bonjour,
L'auteur donne un enseignement des plus pessimistes sur le comportement de l'homme dans l'adversité. L'homme doit toujours chercher ailleurs, car il ne peut être coupable lui-même et va donc regarder chez son voisin, l'âne ici, pour y trouver un coupable idéal, pour pouvoir ensuite l'accusé et être ainsi innocenté. De plus, la mise à mort dans cette fable est d'une grande violence et requiert presque de l'acharnement. En plus d'accuser autrui, l'homme aura toujours tendance à trouver une raison divine au problème et à se reposer sur cette idée. La justice ici est celle du plus fort et "les flatteurs" sont toujours là pour approuver et acclamer les décisions, bien qu'injustes, de leur monarque.
Le renard en est un très bon exemple, avide de se faire bien voir, il retourne la situation, grâce à son habilité d'orateur, pour que son roi, le lion, soit innocenté et de la même façon lui aussi, puisqu'il est, tout comme le lion, un prédateur et doit avoir commis semblables péchés.
Ainsi, il se dégage naturellement que La Fontaine avait pour but de dénoncer ces ignominies envers les plus faibles. On pourrait se demander si ces dénonciations s'appliquent encore de nos jours et si cette fable aurait alors atteint une morale intemporelle.
En écrivant cette fable, Jean de La Fontaine, écrivit pour son époque, d'après les éléments de son temps et de son pays, ce qui fait des Animaux malades de la Peste une satire sociale du XVIIè siècle, s'appliquant pour les princes abusant de leurs pouvoirs, les courtisans flatteurs et des juges sans scrupule. Mais cette fable dépasse en réalité son époque pour devenir universelle, et s'applique aussi à l'insuffisance de la justice d'aujourd'hui, tout comme à cette humanité qui ne se fait pas de cadeaux.
L'auteur donne un enseignement des plus pessimistes sur le comportement de l'homme dans l'adversité. L'homme doit toujours chercher ailleurs, car il ne peut être coupable lui-même et va donc regarder chez son voisin, l'âne ici, pour y trouver un coupable idéal, pour pouvoir ensuite l'accusé et être ainsi innocenté. De plus, la mise à mort dans cette fable est d'une grande violence et requiert presque de l'acharnement. En plus d'accuser autrui, l'homme aura toujours tendance à trouver une raison divine au problème et à se reposer sur cette idée. La justice ici est celle du plus fort et "les flatteurs" sont toujours là pour approuver et acclamer les décisions, bien qu'injustes, de leur monarque.
Le renard en est un très bon exemple, avide de se faire bien voir, il retourne la situation, grâce à son habilité d'orateur, pour que son roi, le lion, soit innocenté et de la même façon lui aussi, puisqu'il est, tout comme le lion, un prédateur et doit avoir commis semblables péchés.
Ainsi, il se dégage naturellement que La Fontaine avait pour but de dénoncer ces ignominies envers les plus faibles. On pourrait se demander si ces dénonciations s'appliquent encore de nos jours et si cette fable aurait alors atteint une morale intemporelle.
En écrivant cette fable, Jean de La Fontaine, écrivit pour son époque, d'après les éléments de son temps et de son pays, ce qui fait des Animaux malades de la Peste une satire sociale du XVIIè siècle, s'appliquant pour les princes abusant de leurs pouvoirs, les courtisans flatteurs et des juges sans scrupule. Mais cette fable dépasse en réalité son époque pour devenir universelle, et s'applique aussi à l'insuffisance de la justice d'aujourd'hui, tout comme à cette humanité qui ne se fait pas de cadeaux.
Merci d'avoir visité notre site Web, qui traite d'environ Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour toute question ou demande d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !