Répondre :
Bonjour,
Je te parle de l'inconscient :
Je te parle de l'inconscient :
Inconscient signifie en quelque sorte un lieu de
l’esprit contenant des représentations spécifiques refoulées car trop
douloureuses. En effet, l'homme décide d'ignorer le contenu de l'inconscient,
mais celui-ci a des moyens de se manifester autrement, par par exemple des
actes manqués ou des symptômes névrotiques.
Par le destin, on peut entendre une force
déterminant inéluctablement le fonctionnement et le
déroulement de notre vie.
Mais peut-on dire pour autant que l’inconscient est une puissance extérieure et
supérieure à nous-mêmes et qu'il déterminerait ainsi de manière inexorable
le cours de notre vie ?
La psychanalyse est une théorie et une thérapeutique des névroses, des
psychoses, des perversions qui sont des troubles de l’équilibre psychique et de
l’affectivité.
Toutes les investigations menées sur l’inconscient ont été bouleversées par la
révolution Freudienne. Elle fut menée par Freud, un homme considéré comme le
père de la psychanalyse. Il mena des études à Paris, durant plusieurs années.
Il étudia l’hypnose mais l’abandonna, abandon motivé par la volonté de donner à
la psychanalyse le statut de science.
Il parviendra à définir un modèle définitif du psychisme au début des années
1920, dans lequel il distingue trois grandes parties.La première est appelée le
ça : considérée comme partie inconsciente du psychisme. C’est le lieu
primitif des pulsions et le produit du refoulement.
La deuxième partie est le surmoi :
considérée également comme partie inconsciente du psychisme mais à l’inverse du
ça, le surmoi représente les interdits, des règles à suivre, des normes à
respecter, donc l’aspiration vers le perfectionnement.
La dernière partie est le moi et correspond
tout simplement à la conscience soumise aux pulsions du ça, la sévérité du
surmoi et le monde extérieur. Ainsi, il y a une sorte de conflit à
l’intérieur même du sujet dont le sujet lui-même n’a pas conscience.
Freud justifie ce modèle par plusieurs
propriétés qui sont :
Tout d’abord les rêves. Le rêve a été longtemps
considéré comme une communication avec les puissances surnaturelles. On parle
alors de rêves prémonitoires, prophétiques qu’il convient de déchiffrer. Pour
la science, le rêve n’a pas forcément de sens. Le rêve reçoit alors une
explication les images mentales contenues dans les cellules nerveuses
s’enchaîneraient n’importe comment. Pour Freud, les désirs inconscients peuvent
se satisfaire dans nos rêves. Freud montrer que la première fonction du rêve
est d’être le gardien du sommeil, cela s’illustre bien par l’exemple d’un
enfant qui rêve qu’il va aux toilettes lorsqu’il a besoin d’uriner. Sa deuxième
fonction est de réaliser le désir. Il compense une réalité trop décevante.
Freud défini le rêve par la réalisation déguisée physiologique : d’un
désir refoulé. La censure (le surmoi) est toujours présente mais affaiblie donc
le rêve nécessite une interprétation puisque les désirs refoulés se satisfont
d’une manière détournée, voilée, déguisée pour pouvoir justement passer la
censure.
Il définit également le modèle du psychisme par les actes manqués.
Freud veut montrer qu’à travers les actes
manqués, c’est l’inconscient qui s’exprime. Et donc les actes manqués ne son t
pas le résultat d’une simple fatigue ou d’une inattention passagère mais ils
représentent plutôt des pulsions et des intensions que l’on veut cacher à sa
propre conscience.
L’inconscient n’est donc pas une simple hypothèse selon Freud car il explique
de nombreux phénomènes qui nous semblent tout à fait normaux.
L’inconscient semble forger totalement notre
destin. La psychanalyse nous révèle que notre personnalité porte la marque de
drames douloureux notamment qui resurgissent de manière déguisée dans les
névroses et psychoses empêchant l’homme de vivre bien. Si le refoulement a été
mal effectué dans les névroses, rien ne dit que quelque chose qui a été bien
refoulé ne resurgisse un jour ou l’autre. Le passé n’est jamais totalement
passé et l’homme n’a pas toujours conscience du poids de celui-ci dans ses
décisions et même dans le sens qu’il confère à certaines situations. Il semble
difficile de refuser totalement l’hypothèse de l’inconscient mais ne
pouvons-nous pas critiquer la thèse de la psychanalyse et la trop grande
importance accordée à l’inconscient.
Merci d'avoir visité notre site Web, qui traite d'environ Philosophie. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour toute question ou demande d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !