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Bonjour,
Le bonheur est perçu le
plus souvent comme utilitaire, une jouissance ou un roman. On fait
facilement le lien entre l'argent, la famille ou l’amour, car nous avons
une vision stéréotypée du bonheur. D'ailleurs, on peut le voir avec Freud, car
le plaisir pour lui, est animé par l’homme. La réalité nous empêche du
désir et les trois raisons qui nous empêchent de l’être sont le plus
souvent le vieillissement, la caducité ou l’idée de mort, et surtout
la nature dans ce qu’elle a de plus terrifiante.
L’homme cherche du plaisir dans la sexualité. Les
idéologies et les religions affirment que le meilleur est possible.
L’expérience du plaisir devient alors le témoignage concret et intuitif que le
bonheur comme sentiment de la puissance d'agir du sujet est la seule fin
positive possible dans une société libérale et athée: un bonheur esthétique et
érotique qui s'accomplit dans la reconnaissance de soi et des autres; il exige
de faire l'usage le plus créateur possible des contradictions des désirs et des
intérêts en posant les conditions régulatrice théoriques et pratiques de
l'autonomie de chacun dans la poursuite de son droit à construire son projet de
vie. C’est pour cela que nous devons voir le principe de plaisir et la rechercher
le bonheur.
Il y a une difficulté majeure, car nos désirs ne
peuvent pas tous se réaliser. En effet, certains désirs provoquent plus de
malheur que de bonheur. Si le bonheur n’est qu’une accumulation, elle est
restreinte par lui-même et par la société car oui la société restreint nos
désirs. Reich et Marcuse montraient qu’il y avait un prône de la libération
sexuelle. Le plaisir sexuel est encadré par des règles, des mœurs variantes
d’une période à l’autre, ce n’est pas parce qu’on exacerbe nos plaisirs qu’on
va être heureux. Epicure va nous enseigner une leçon, il est un des rares
philosophes à dire que le plaisir est au cœur de l’existence. Epicure,
lui, nous propose d’être heureux grâce à la philosophie. Pour lui il
faut apprendre à distinguer nos désirs entre les désirs naturels et les désirs
vains. Entre les désirs vains qui sont limités, entre les désirs naturels
nécessaires et non nécessaires. Il faut la capacité de la prudence pour être
capable d’éviter certains plaisirs parce qu’ils apporteraient du déplaisir et
il faut par ailleurs accepter certaines souffrances pour atteindre
l'ataraxie.
On peut dire que le bonheur s’ancre dans le
plaisir, mais un plaisir bien compris.
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