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Bonjour vous pouvez m’aidez à une question d’histoire ? : prouvez que l’enga De Germaine Tillion dans la résistance se poursuit et qu’il participe au devoir d’histoire et au devoir de mémoire. Merci d’avance

Répondre :

- nombreuses décorations pour ses actes héroïques pendant la seconde guerre mondiale
- 2ème femme à devenir grand croix de la légion d'honneur
- hommage de la Nation au Panthéon en mai 2015
- de 35 à 40 elle effectue deux missions en Algérie
- en 40 elle refuse le discours de Pétain du 17 juin de cesser le combat
- elle devient l'adjointe de Paul Hauet union nationale des combattants coloniaux avec pour objectif réel et caché, l'assistance aux prisonniers de guerre africains
- fin des années 40, elle donne ses papiers à une famille juive
- en 41 le réseau est démantelé : arrestations, procès, sept exécutions pour espionnage. Elle devient alors responsable de ce qui reste du réseau
- de 41 à 42, elle prend contact avec un groupe de l'intelligence service, le réseau Gloria
- aout 42, incarcérée à la prison de la Santé: 4 interrogatoires, inculpée pour cinq chefs d'accusation, transférée à Fresnes, où elle apprend  en janvier 43, l'arrestation de sa mère. Elle poursuit sa thèse
- en octobre 43, elle est déportée sans jugement au camp de Ravensbrück à Berlin. Sa mère, résistante comme elle, le sera aussi en février 44 et gazée en mars 45
- en octobre 44, elle écrit une opérette sur les conditions de détention
- en 45, à l'aide de complices, elle échappe à un transport à destination d'un autre camps ou chambre à gaz
- en avril 45, elle est évacuée par la croix rouge suédoise. Elle réussit avec d'autres à sortir des documents, photographies des expériences médicales menées sur les détenus. Elle lance alors un travail sur le camps de Ravensburg
- en juillet 45, retour en France, au CNRS, non pas en Ethnologie mais en Histoire contemporaine où elle se consacre à une enquête sur les crimes nazis,
- membre de deux organisations de déportés,
-attribution du grade de commandant pour son activité de résistante
- ensuite 54-55 engagée dans la guerre d'Algérie pour mission d'observation
-55-56, détachée au bureau du gouverneur
57, elle passe trois mois avec les touaregs avant de rentrer à Paris. Elle écrit un texte sur la situation éco et sociale d l'Algérie
_ en juillet 57, Yacef Saadi responsable de la zone autonome d'Alger, la sollicite pour un entretien qui mettra fin aux attentats aveugles en contrepartie d'un arrêt des exécutions capitales.
- en 59, elle rentre au gouvernement, et créée le premier poste d'enseignant en milieu pénitentiaire en 63
- en 65, elle soutien l'éléction du Général de Gaulle