Un jour, alors que j'allais à mon cours de danse comme tous les samedis, je me suis arrêtée devant une petite pancarte qui disait qu'aujourd'hui exceptionnellement, le grand manoir à deux rues d'ici laissait entrer le public pour visiter ses jardins.
Étant un peu en avance pour mon cours, je décida d'aller y jeter un coup d'œil rapide puis de repartir. Mais une fois sur place, je ne pu me décider à repartir.
En effet, pour entrer dans les jardins de ce manoir, il fallait tout d'abord passer sous une arche en bois entièrement recouverte d'un lierre aux feuilles en forme de petits cœurs. Puis une fois l'arche passée on pouvait voir une très longue allée qui se divisait au fur et à mesure qu'on la parcourait.
Chaque chemin menait à un petit jardin à thème et le premier que je vis fut le jardin japonais.
Il était d'une beauté à couper le souffle. Il y avait un petit temple en bois au milieu d'un parterre fait de petits gravillons blancs. Autour, des cerisiers en fleur immenses faisait de l'ombre et laissaient s'échapper au vent quelques uns de leurs splendides pétales roses pâles.
Sur la gauche il y avait un petit ruisseau qui passait et lorsqu'on le longeait on arrivait alors sur un deuxième petit jardin au style français.
Il y avait des haies vertes taillées en forme d'animaux, de la pelouse poussaient entre des carreaux de pierre beige et formaient des triangles parfait de verdure au sol. De petites fleurs violettes dont je ne saurai me rappeler le nom, garnissaient de jolis pots de fleurs suspendus à une construction métallique en hauteur...
Je ne savais plus où tourner la tête, tout était si fabuleux.
Je passa encore de longues minutes à contempler chaque jardin et lorsque j'eu terminé, je me suis aperçu que j'avais raté mon cours de danse et qu'il était bientôt l'heure de dîner.
J'ai donc filé jusqu'à la sortie en me tournant une dernière fois vers ce petit coin de paradis afin de le garder en mémoire aussi longtemps que possible.
