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Bonjour svp depuis ce matin je suis sur ce texte je dois faire un commentaire mais je ne trouve pas aidez moi un peu svp
pb: comment l'auteur met t-il la realite d'une vie banal ?
1) un paysage decriptif
a) Un climat ennuyeux
2) moral abbatu
A) tristesse
b) degradation de son etat














TEXTE



(Jeanne est mariée depuis deux mois. Après son voyage de noces, elle revient avec son mari au château des Peuples. Après les retrouvailles et les rangements, elle se retrouve seule)

Elle se demanda ce qu'elle allait faire maintenant, cherchant une occupation pour son esprit, une besogne pour ses mains. Elle n'avait point envie de redescendre au salon auprès de sa mère qui sommeillait ; et elle songeait à une promenade, mais la campagne semblait si triste qu'elle sentait en son cœur, rien qu'à la regarder par la fenêtre, une pesanteur de mélancolie.
Alors elle s'aperçut qu'elle n'avait plus rien à faire, plus jamais rien à faire. Toute sa jeunesse au couvent avait été préoccupée de l'avenir, affairée de songeries. La continuelle agitation de ses espérances emplissait, en ce temps-là, ses heures sans qu'elle les sentît passer. Puis, à peine sortie des murs austères où ses illusions étaient écloses, son attente d'amour se trouvait tout de suite accomplie. L'homme espéré, rencontré, aimé, épousé en quelques semaines, comme on épouse en ces brusques déterminations, l'emportait dans ses bras sans la laisser réfléchir à rien.
Mais voilà que la douce réalité des premiers jours allait devenir la réalité quotidienne qui fermait la porte aux espoirs indéfinis, aux charmantes inquiétudes de l'inconnu. Oui, c'était fini d'attendre.
Alors plus rien à faire, aujourd'hui, ni demain ni jamais. Elle sentait tout cela vaguement à une certaine désillusion, à un affaissement de ses rêves.
Elle se leva et vint coller son front aux vitres froides. Puis, après avoir regardé quelque temps le ciel où roulaient des nuages sombres, elle se décida à sortir.
Étaient-ce la même campagne, la même herbe, les mêmes arbres qu'au mois de mai ? Qu'étaient donc devenues la gaieté ensoleillée des feuilles, et la poésie verte du gazon où flambaient les pissenlits, où saignaient les coquelicots, où rayonnaient les marguerites, où frétillaient, comme au bout de fils invisibles, les fantasques papillons jaunes ? Et cette griserie de l'air chargé de vie, d'arômes, d'atomes fécondants n'existait plus


Répondre :

Bonjour,

Comment l'auteur met-il en évidence la réalité d'une vie banale ?

Demande-toi ce que tu comprends du texte :
-Une femme, autrefois pleine d'envies d'aventure, de découvertes et d'illusions qui s'ennuie, qui a vu la vie défiler sans rien faire de bien exceptionnel et qui est désormais plongée dans une atmosphère triste, pleine de songe.

Comment l'auteur montre cela ?

On a deux atmosphères dans ce texte :

D'un côté avant, au couvent avec les illusions, l'attente d'amour et maintenant avec les songes, les rêves
On a un champ lexical intéressant du songe. Les "inquiétudes" qui sont le contraire de l'ennui.

De l'autre, la tristesse, la mélancolie, la désillusion (quand elle se rend compte que dehors bah c'est moche)
On le voit par les descriptions simples et banales, le climat, l'ennui. Il y a aussi un côté fataliste("ni jamais")

L'idée générale c'est l'illusion de la "douce réalité" qui s’effondre pour laisser place à un quotidien banal et triste.
Le texte n'est pas vraiment linéaire, cela met en évidence cette idée d’effondrement puisque "hop c'est beau hop c'est moche"

Quand tu as ces deux grands axes et l'idée générale tu les remplis, tu les structures de ce que tu trouves dans le texte pour illustrer chaque idée.

Bon courage !
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