Répondre :
Il y a comme personnages : Cunégonde , Pangloss, Baron-Thunder-ten-Tronckh, Cacambo, Candide, La vieille, Martin
Bonjours :)
Les personnages principaux:
Candide
Personnage éponyme - c’est-à-dire qui donne son nom au titre de l’œuvre – il est le personnage principal du conte : on suit à travers les trente chapitres ses aventures, ses joies et ses malheurs.
Voltaire ne nous le décrit pas physiquement ; on sait seulement qu’il « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple, c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide » (chapitre 1).
Son nom suggère son innocence, sa candeur et la pureté d’une attitude sans défiance : il est donc juste qu’au sortir du paradis de Thunder-Ten-Tronck, il découvre le monde en s’étonnant de tout !
Mais Candide est un personnage qui est voué par nature à évoluer. Son voyage va lui permettre de découvrir les réalités les plus cruelles du monde, mais aussi de conquérir son autonomie, son indépendance : en un mot de prendre en main son destin.
De crédule et naïf – Candide croyait aveuglément en Pangloss et en sa théorie – il devient, dans les derniers chapitres du conte, le personnage le plus lucide en abandonnant la métaphysique et ses discours stériles, et en faisant taire Pangloss.
Pangloss
Pangloss est présenté dès le chapitre 1 comme « l’oracle de la maison » de Westphalie. Il est pour Voltaire l’incarnation la plus ridicule de tous les professeurs. Comme le suggère l’étymologie grecque de son nom – pan signifie tout et glossa, la langue – Pangloss, tout en langue, ne cesse de parler. Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie : cette discipline dont le titre prétentieux laisse pourtant entendre le terme « nigaud » tend à démontrer que tout est le mieux dans le meilleur des mondes ! Mais l’optimisme de Pangloss – double du philosophe allemand Leibniz - est vite démenti par la litanie des malheurs qui s’abattent sur le monde et sur le philosophe lui-même : ni la vérole, ni la pendaison, ni l’esclavage ne pourront le faire taire, ni lui enlever sa foi en l’optimisme.
Les personnages secondaires
Martin :
Martin est le contraire de Pangloss. Il apparaît dans le récit au chapitre XIX, lorsque sur le point de revenir en France, Candide se met en quête de l’homme « le plus dégoûté de son état et le plus malheureux de la province » : Martin « volé par sa femme, battu par son fils, et abandonné de sa fille… » porte sur le monde, contrairement à Pangloss, un regard sans espoir, ni illusion. Il est en un mot pessimiste, puisqu’il pense que le Mal s’impose sur le Bien. Mais Martin évolue : son pessimisme radical se transforme, au contact de Candide, qu’il va suivre fidèlement jusqu’en Propontide, en un scepticisme pragmatique : n’affirme-t-il pas au chapitre XXX : « Travaillons sans raisonner, […], c’est le seul moyen de rendre la vie supportable ».
Cacambo
Cacambo est le valet de Candide : celui-ci l’a rencontré à Cadix (« C’était un quart d’Espagnol, né d’un métis dans le Tucuman ; il avait été enfant de chœur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais »).
Personnage énergique, malin, pragmatique, il sauve son maître plus d’une fois et lui apprend à se méfier des apparences. Il incarne le type du valet malicieux et intelligent, adjuvant de son maître.
Cunégonde
Elle est avec la Vieille le seul personnage féminin du conte.
La destinée de cette fille de baron est dramatique : violée par les Bulgares, vendue à un juif qui la partage avec un grand inquisiteur, séduite par le gouverneur de Buenos Aires, esclave d’un prince… elle semble être victime de sa sensualité, vouée à la seule satisfaction du désir masculin.
Elle est pour Candide, la femme idéale, qu’il ira chercher au bout du monde. Mais cette perfection est fragile. Le héros retrouve au chapitre XXIX une Cunégonde laide, vieillie en un mot repoussante. Cette déchéance physique se double d’une dégradation sociale et morale : la fille du baron « acariâtre et insupportable » devient cependant une bonne pâtissière !
Les personnages principaux:
Candide
Personnage éponyme - c’est-à-dire qui donne son nom au titre de l’œuvre – il est le personnage principal du conte : on suit à travers les trente chapitres ses aventures, ses joies et ses malheurs.
Voltaire ne nous le décrit pas physiquement ; on sait seulement qu’il « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple, c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide » (chapitre 1).
Son nom suggère son innocence, sa candeur et la pureté d’une attitude sans défiance : il est donc juste qu’au sortir du paradis de Thunder-Ten-Tronck, il découvre le monde en s’étonnant de tout !
Mais Candide est un personnage qui est voué par nature à évoluer. Son voyage va lui permettre de découvrir les réalités les plus cruelles du monde, mais aussi de conquérir son autonomie, son indépendance : en un mot de prendre en main son destin.
De crédule et naïf – Candide croyait aveuglément en Pangloss et en sa théorie – il devient, dans les derniers chapitres du conte, le personnage le plus lucide en abandonnant la métaphysique et ses discours stériles, et en faisant taire Pangloss.
Pangloss
Pangloss est présenté dès le chapitre 1 comme « l’oracle de la maison » de Westphalie. Il est pour Voltaire l’incarnation la plus ridicule de tous les professeurs. Comme le suggère l’étymologie grecque de son nom – pan signifie tout et glossa, la langue – Pangloss, tout en langue, ne cesse de parler. Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie : cette discipline dont le titre prétentieux laisse pourtant entendre le terme « nigaud » tend à démontrer que tout est le mieux dans le meilleur des mondes ! Mais l’optimisme de Pangloss – double du philosophe allemand Leibniz - est vite démenti par la litanie des malheurs qui s’abattent sur le monde et sur le philosophe lui-même : ni la vérole, ni la pendaison, ni l’esclavage ne pourront le faire taire, ni lui enlever sa foi en l’optimisme.
Les personnages secondaires
Martin :
Martin est le contraire de Pangloss. Il apparaît dans le récit au chapitre XIX, lorsque sur le point de revenir en France, Candide se met en quête de l’homme « le plus dégoûté de son état et le plus malheureux de la province » : Martin « volé par sa femme, battu par son fils, et abandonné de sa fille… » porte sur le monde, contrairement à Pangloss, un regard sans espoir, ni illusion. Il est en un mot pessimiste, puisqu’il pense que le Mal s’impose sur le Bien. Mais Martin évolue : son pessimisme radical se transforme, au contact de Candide, qu’il va suivre fidèlement jusqu’en Propontide, en un scepticisme pragmatique : n’affirme-t-il pas au chapitre XXX : « Travaillons sans raisonner, […], c’est le seul moyen de rendre la vie supportable ».
Cacambo
Cacambo est le valet de Candide : celui-ci l’a rencontré à Cadix (« C’était un quart d’Espagnol, né d’un métis dans le Tucuman ; il avait été enfant de chœur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais »).
Personnage énergique, malin, pragmatique, il sauve son maître plus d’une fois et lui apprend à se méfier des apparences. Il incarne le type du valet malicieux et intelligent, adjuvant de son maître.
Cunégonde
Elle est avec la Vieille le seul personnage féminin du conte.
La destinée de cette fille de baron est dramatique : violée par les Bulgares, vendue à un juif qui la partage avec un grand inquisiteur, séduite par le gouverneur de Buenos Aires, esclave d’un prince… elle semble être victime de sa sensualité, vouée à la seule satisfaction du désir masculin.
Elle est pour Candide, la femme idéale, qu’il ira chercher au bout du monde. Mais cette perfection est fragile. Le héros retrouve au chapitre XXIX une Cunégonde laide, vieillie en un mot repoussante. Cette déchéance physique se double d’une dégradation sociale et morale : la fille du baron « acariâtre et insupportable » devient cependant une bonne pâtissière !
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