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Bonjour,
Voilà, j’ai rédigé quelque chose, j’espère que ça pourra vous aider.
« Mince, où est passé mon sac… Chaque lundi matin, c’est la même histoire. J’ai beau le mettre dans le même coin au début du week-end, à chaque fois, il disparaît.
Je parie que c’est encore un coup de papa. Comme d’habitude, il aura eu besoin d’un crayon, ou d’une gomme, pour remplir je ne sais quel document administratif, et il sera venu se servir dans ma chambre.
(Sans perdre une minute, Léo descend les escaliers quatre à quatre et se dirige dans le bureau de son père.)
Il est encore plus bordélique que moi celui-là, je ne comprend pas comment c’est possible que maman m’enguele tout le temps à ce sujet mais ne lui dit jamais rien à lui. Regardez-moi ça, des journaux qui datent de dix ans, des tickets de caisse, des billets de match, et quoi ? Des vieux clous rouillés ! Mais ma parole, il mériterait d’être privé de télé pendant au moins deux mois.
J’ai bien l’impression que ce satané cartable n’est pas là..
(L’air dépité, le jeune garçon sort de la pièce à toute hâte en faisant tomber une chaise qui lui barre le passage. Il regarde la pendule du salon)
8h30 ! Et voilà, je vais encore me ramasser un mot dans le carnet, tout ça parce que cette satanée famille touche à mes affaires sans me prévenir. Si c’est Mathieu qui s’est amusé à le cacher quelque part juste histoire de me mettre en retard, il va me le payer très cher. Je pourrais par exemple faire tremper sa brosse à dents dans la cuvette des toilettes, ou mieux, mettre un peu de mousse à raser dans sa bouteille de lait concentré. Je verrais.
(Léo regarde dans tous les placards de la maison, dans la poubelle, sous les coussins du canapé, et même dans le lave-vaisselle, ça ne serait pas la première fois.)
Plus que cinq minutes et je suis définitivement en retard. Réfléchissons, réfléchissons… J’ai quasiment regardé partout. Il va falloir que je pense à mettre une alarme sur ce sac, ça serait une super idée pour mon projet de techno ça d’ailleurs.
(S’avouant vaincu, l’infortuné collégien se laisse tomber dans un fauteuil, mais rebondit aussitôt et se retrouve de nouveau sur ses deux pieds.)
Quel imbécile ! Je le cherchais partout, et il était juste là, sur mes épaules. Je sens que cette journée de cours ne va pas être très productive vu l’état de fatigue dans lequel je me trouve. Allez, ne perdons plus de temps, dix bonnes minutes de vélo dans ce froid de canard devraient m’aider quelque peu à émerger. »
phrase déclarative:
« Je parie que c’est encore un coup de papa. »
phrase interrogative:
« Il est encore plus bordélique que moi celui-là, je ne comprend pas comment c’est possible que maman m’enguele tout le temps à ce sujet mais ne lui dit jamais rien à lui. »
Phrase exclamative:
« Quel imbécile ! »
Phrase impérative:
« Réfléchissons, réfléchissons… »
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