Par exemple parle d'une araignée que tu aurais vue en étant enfant.
J'étais enfant quand j'ai eu ma plus grande peur. Quand je suis entrée dans le salon, j'ai vu une araignée grosse comme une balle de tennis. Elle était hideuse et avec des pattes si nombreuses qu'elle avançait vers moi à une vitesse prodigieuse.
Je n'avais jamais vu d'araignée aussi énorme et je suis resté(e) un bref instant totalement tétanisé(e) à sa vue. Je me souviens encore avoir senti tous mes muscles se contracter et mes cheveux se hérisser. Je suis sorti(e) de la pièce en criant et en pleurant.
Inquiétée par mes cris, maman est arrivée et, en voyant le monstre, elle a vite compris ce qui m'arrivait. Je m'accrochait à sa jupe en sanglotant. Ma mère est alors rentrée dans le salon et, héroïne invinscible, elle a capturé l'araignée à l'aide d'un verre. Puis, elle s'est simplement dirigée vers la fenêtre où elle a jeté l'animal qui me terrifiait tant !
Des années plus tard, en voyant une petie araignée, j'ai reparlé de ces évènemtns à ma mère : le jour où elle m'a sauvée en capturant la giganteste araignée qui m'avait fait tellement peur. Maman s'est mise à rire et m'a raconté comment l'araignée était en fait toute petite.
Je me souviens de l'épisode de la petite fille (du petit garçon) et de l'araignée avec un peu de nostalgie. Quelle belle époque : tout paraissait immense ! Les voitures avaient les dimensions de véritables terrains de jeux, les jouets étaient presque aussi grands que moi. Tout paraissait grand, même une petite araignée. Avec le recul, cette histoire me fait sourire.