Il a élu domicile sur ce grand boulevard,
Où les gens passent devant lui sans un regard,
Petit à petit, la vie lui à tout repris,
Son boulot, sa maison, sa famille et ses amis
Il a fini par plonger dans un tel désespoir,
Que tous les soirs, il se noie dans son pinard,
Depuis des mois il ne s’est pas lavé,
Il dégage une odeur de rat crevé,
Souvent, il mendie pour sa survie
Mais il ne récolte que du mépris
La vie est dure, elle ne fait pas de cadeau
A tous ceux qui vive dans le caniveau
Et, quand arrive l’hiver, il vit un vrai enfer,
A dormir dans le froid, à dormir parterre.
Accordez-leur un peu de chaleur,
Avec un geste qui viendrait du cœur.
