La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair… puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ?
Ailleurs, bien loin d’ici ! Trop tard ! Jamais peut-être !
Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
O toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !
Charles Baudelaire
6. Étudiez la disposition des rimes dans le sonnet suivant, les strophes, les sonorités, la qualité. Relevez un « e » muet et un « e » sonore.
7. Quel changement remarquez-vous dans la ponctuation ?
8. Relevez le vocabulaire qui se rapporte à la souffrance et à la mort.
9. Quelle assonance est présente au vers 9 ? À quel sentiment peut-on l’associer ?
10. Quelle comparaison le poète utilise-t-il pour se décrire ? Que révèle-t-elle ?
11. Expliquez la métaphore du vers 7-8.
j aurais besoin d aide pour ce devoir s il vous plait
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