Bonjour, j'ai un sujet d'invention a faire en Français. Le sujet est :
Vous êtes journaliste. Aux côtes de Paul Eluard, vous viviez le moment de la Libération et de la victoire après une guerre longue et douloureuse. Comme lui, vous pensez que "le printemps renâit qui n'en a pas fini". Ecrivez, sous forme d'un article de presse, votre récit de ce jour de victoire et votre espoir en l'avenir.
Pouvez vous m'aider pour cet exercice merci d'avance.
Les femmes à l’arrière remplacent les hommes aux front, elles sont recrutées dans les usines ou elles aident à la production d’obus.
La part de la main d’œuvre féminine passe de 32 à 40% entre 1914 et 1918. Nous retrouvons Carine, une jeune femme sortant d’une longue journée à l’usine :
- « Maintenant que les hommes sont partis au front, c'est aux femmes de les remplacer ...Nous effectuons les taches qu'ils faisaient quand ils étaient encore auprès de nous. »
Les enfants sont eux aussi mobilisés, leur rythme scolaire est perturbé et de moins en moins d’enfants se présentent tous les jours à l’école.
Les pénuries alimentaires entrainent une détérioration sanitaire et de nombreux enfants deviennent orphelins. Nous croisons Jean, un jeune garçon dans les champs :
- « Depuis que mon papa est parti c'est moi qui m'occupe des moissons, je ne vais presque plus à l’école et j'aide ma maman à s’occuper de mes frères et sœurs. »
Ils doivent désormais s’occuper de petits emplois et remplacent leurs pères dans les champs pour aider leurs mères à subvenir aux besoins de la famille.
Les prix de la nourriture et du pain ne cessent d’augmenter pour récolter des fonds, notamment pour les mutineries et munitions au front.
La propagande est de plus en plus présente, notamment dans l’objectif d’inciter les populations à contribuer financièrement au conflit.
- « Ils ont besoins de cette argent, les mutineries ne sont pas livrées au front gratuitement vous vous doutez bien. » Nous cite un vieillard.
Ils censurent certains articles de presse pour éviter d’apeurer la population à l’arrière, ils utilisent aussi l’enfant, digne d’un soldat brave qui se dévoue sur le champ de bataille.
Avoir une correspondance est maintenant devenu essentiel pour tous les soldats qui écrivent quotidiennement à leur famille et à leurs amis, mais aussi à leurs camarades de combats.
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