Répondre :
Réponse :Il s'agit d'un retour à la monarchie qui conduit à l’élaboration d’un compromis entre la monarchie constitutionnelle et la République. Ainsi, la Constitution de 1875 est peu structurée et ne comporte que 34 articles, laissant à la coutume la mise en pratique du reste. Sa procédure de révision est relativement facile à mettre en pratique : « les Chambres auront le droit, par délibérations séparées, prises dans chacune à la majorité absolue des voix, soit spontanément, soit sur la demande du Président de la République, de déclarer qu’il y a lieu de réviser les lois constitutionnelles ». Les révisions devront être adoptées à la majorité absolue des membres composant chacune des Chambres. L’initiative viendra du Président de la République, ou de l’une ou l’autre des Chambres.
Afin de satisfaire à des impératifs démocratiques et républicains, mais pour renforcer le régime parlementaire, un modèle de type orléaniste est envisagé.
Explications :
Bonsoir,
La IIIe République établit une forme de compromis puisqu’au départ c’était plutôt les conservateurs qui étaient dominants. Comme compromis les royalistes ont trouvé que la France serait dirigée par un président élu pour 7 ans (septennat). Cette tradition a donc une traduction juridique depuis l’évolution de la IIIème république, la vie politique relève un certain anti-parlementarisme. Les parlementaires deviennent l’élite du pays, la IIIème république a consacré le pouvoir des parlementaires, mais peut-être ont-ils abusé de leur pouvoir ? Cela a suscité une très grande instabilité ministérielle, une pratique de compromis politiques qui ont isolé l’élite parlementaire du peuple.
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