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Le nouveau roman est un mouvement de la deuxième moitié du XXème siècle - dans les années 1942-1970, ce mouvement regroupe des écrivains français appartenant aux Éditions de Minuit. Il rejette l'idée d'intrigue, de portrait psychologique et de la nécessité de personnages. Repoussant les conventions du roman traditionnel, tel qu'il s'était imposé depuis le XVIIIe siècle (Balzac ou Zola), IL se veut un art conscient de lui-même. La position du narrateur y est interrogée : quelle est sa place dans l'intrigue. En bref, ils refusent :-la linéarité narrative -la psychologie - le didactisme - l'engagement du roman traditionnel. Ils cherchent à exprimer la réalité d'un monde objectif sans finalité, par une réflexion, et des recherches sur l'écriture
L'humanisme,au XVIème siècle, place au dessus de toutes les valeurs la personne humaine et la dignité de l'individu. Il vise à renouer avec des valeurs de l'Antiquité, partie intégrante de la renaissance.
L'absurde : La littérature de l’absurde (1942-1968) - Qu’appelle-t-on l’absurde ? L’importance du contexte historique dans la naissance de la littérature de l’absurde . Entre 1914 et 1945, le monde a été confronté à deux guerres mondiales. Des horreurs liées à la guerre, l'extermination de millions de personnes au nom d'une idéologie absurde, l'utilisation de la bombe atomique, les menaces de la guerre froide.Comment trouver un sens à l'existence après une telle expérience ? Dans le langage courant, le mot “absurde” désigne ce qui n'a pas de sens. L'Absurde commence avec la prise de conscience du caractère machinal de l'existence et de la certitude de la mort à venir au bout d'une vie. Le personnage de Sisyphe est le symbole de la condition humaine, enfermée dans une éternelle répétition des cycles de transports, travail, repas, sommeil. Ordinairement, l’homme n’a pas conscience de l’absurdité de son existence, mais sitôt qu’il s’élève à la conscience de sa condition, il prend toute sa dimension tragique. C'est ainsi la confrontation de l’homme avec un monde qu'il ne comprend pas et incapable de donner un sens à sa vie : « Ce divorce entre l'homme et sa vie, l'acteur et son décor, c'est proprement le sentiment de l'absurdité. » Quand la pièce se termine par les mêmes répliques que celles du début. L'absurde au sein même du langage, exprimant la difficulté́ à communiquer. La question de l'absurde se retrouve dans les romans de Camus comme L’Etranger ou La Peste et beaucoup au théâtre qui permet de confronter le spectateur à l'inadéquation du langage. Comme s'il n'y avait pas de vérité possible. Le langage y est désarticulé.Les personnages ne parviennent pas à communiquer. Les dialogues sont contradictoires, incohérents, sans logique. Le langage se désagrège parfois jusqu'au silence. Les personnages évoluent dans un monde dépourvu de sens. Les conversations sont faites de clichés, de remarques décalées, sans suite, avec ce qui vient d'être dit. Aucune logique dans le langage car aucune logique dans la pensée.
Comment se manifeste l'absurde dans la littérature :
Le théâtre de l'absurde est un type de théâtre apparu dans les années 1950 : - rupture totale par rapport aux genres plus classiques, comme le drame ou la comédie. (bouleversement des conventions du genre théâtral). - Traite de la dimension absurde de l’homme et de la vie en général, menant à la mort. - rejet global du théâtre occidental pour son adhésion à la psychologie, à une structure cohérente, une intrigue et la confiance dans la communica tion par le dialogue.Sisyphe dépasse l'absurde parce qu'il a conscience de sa situation. Le spectateur qui assiste à une pièce de théâtre absurde est comme Sisyphe.Il a conscience de sa situation. Et il en rit et ainsi dépasse cette condition.
Les caractéristiques du théâtre de l'absurde
-Refus du réalisme, des personnages et de l’intrigue, pas de personnalités marquées ni d’intrigue dans le sens « narratif » du terme.
-Le lieu où se déroule l’action n’est pas souvent cité avec précision
-Le temps est lui-même tourné à l’absurde par certains moyens (pendule sonnant un nombre improbable de fois ).
- La toile de fond de l’action est souvent la satire de la bourgeoisie, de son langage figé et de son petit esprit.
- La scène se déroule souvent dans un climat de catastrophe mais le comique s’y mêle pour dépasser l’absurde.
-Le langage mis en scène n’est plus un moyen de communication mais exprime le vide, l’incohérence et représente la vie, elle-même absurde.
-Volonté de dresser un tableau de la condition humaine prise dans son absurdité que la vie mène à la mort .
- L’absurde n’y est simplement mis en scène ; c’est au spectateur de comprendre.
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