👤

Bonjour, j'ai une dissertation de français mais je galère :/ , j'ai déjà le plan :
1/ Le lecteur a besoin de s'identifier a un personnage principale
a) Le perso principale fait entrer le lecteur dans un univer ludique
b) Le lecteur s'identifie plus volontier a un personnage fort, hors norme
et la question : pour apprécier un roman un lecteur a t il besoin de sidentifier au personnages principales et a ses sentiments?
Merci :)


Répondre :

Bonjour,

Le lecteur peut s'identifier au cadre plutôt qu'au personnage principal. Dans le roman de Émile Zola, La Bête Humaine en 1890, l'histoire évoque le monde du chemin de fer et se  déroule tout au long de la ligne Paris - Le Havre. On a l'habitude de dire qu'il y a deux héros : d'une part le mécanicien Jacques Lantier et de l'autre sa locomotive, la Lison, que Lantier aime plus qu'une femme. Ce roman est tout d'abord un documentaire contant l'histoire de l'ouverture de la voie ferrée Paris-Le Havre, qui assurait un important trafic pour les marchandises. Dans ce contexte, nous nous identifions plus au cadre qu'aux personnages présents dans le roman puisque c'est un documentaire, dans le roman de Zola, Le Ventre de Paris publié en 1873 qui raconte l'histoire de Florent à Paris en 1858 : il n'a pas eu une enfance heureuse, orphelin de père très jeune, il voit sa mère mourir après la mort de son second mari. Il se retrouve alors seul avec son demi-frère Quenu. Il abandonne alors ses études de droit pour devenir instituteur. Il adopte les valeurs de la République. Il est arrêté pendant les émeutes suivant le coup d’État pour un double meurtre qu'il n'a pas commis, il est déporté sur l'île du diable en Guyane. C'est aussi un documentaire sur les halles de Baltard à Paris, un lieu de marché couvert, ou l'on peut acheter, viande et fruits et légumes. C'est aussi un roman où l'on peut s'identifier dans le cadre.

Le lecteur peut simplement rester spectateur de l'histoire. Les personnages n'ont aucune existence objective, ils  sont juste créés par un être humain. Ils n'ont aucun sentiment, ils donnent juste l'impression d'en avoir grâce à des mots. Julien Sorel, le personnage de Le rouge et le noir de Stendhal paru en 1830 en est la preuve. C'est roman qui raconte la vie d'un jeune homme intelligent, beau et ambitieux, il naît à Verrières, petite ville imaginaire du Doubs, mais ces indications géographiques n'ont aucun caractère réaliste. Fils d’un charpentier, méprisé par son père et ses frères pour sa faiblesse physique et son goût des livres, il se passionne pour Napoléon. Le curé du village, l'abbé Chélan, lui enseigne le latin, ce qui lui permet de devenir précepteur des enfants du maire de Verrières, M. de Rênal. C'est une histoire normale sans but précis, de la narration simple. Dans ce texte, le lecteur restera donc un spectateur.

Pour rendre un roman plaisant, le lecteur a besoin d'un côté de s'identifier au personnage de la façon où le personnage principal du livre lui ressemble, où le lecteur veut lui ressembler, ou encore il peut s'identifier au personnage pour vivre de nouvelles aventures. D'un autre côté, le lecteur peut ne pas s'identifier au personnage lorsque tout simplement le personnage ne lui ressemble pas du tout. Sinon, il peut s'identifier au cadre et non au personnage, ou enfin, il peut rester simple spectateur.

Merci d'avoir visité notre site Web, qui traite d'environ Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter pour toute question ou demande d'assistance. À bientôt, et pensez à ajouter ce site à vos favoris !


Viz Asking: D'autres questions