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Bonjour,


Je suis à la recherche du thème (ce dont parle le texte et l'angle d'analyse choisi pour en parler) et d'une problématique, un dilemme sur cet extrait, la problématique doit impérativement comporter un "ou"
Merci beaucoup !

«Ne va jamais croire qu'un homme qui s'accroche au bien-être matériel puisse être heureux. Celui qui tire sa joie de ce qui vient du dehors s'appuie sur des bases fragiles. La joie est entrée? Elle sortira. Mais celle qui naît de soi est fidèle et solide. Elle croît sans cesse et nous escorte jusqu'à la fin. Tous les autres objets qui sont communément admirés sont des biens d'un jour. «Comment? On ne peut pas en tirer utilité et plaisir?» Personne ne dit cela. Mais à condition que ceux soit eux qui dépendent de nous et non le contraire.Tout ce qui relève de la Fortune1 est profitable, agréable, à condition que le possesseur se possède aussi et ne soit pas asservi à ses biens. En effet, ceux qui pensent que c'est la Fortune qui nous attribue le bien ou le mal se trompent. Elle accorde juste la matière des biens et des maux, et les éléments de base destinés chez nous à tourner au mal ou au bien.L'âme, en effet, est plus puissante que la Fortune. Pour le meilleur ou pour le pire

elle conduit elle-même ses affaires»



Sénèque, Apprendre à vivre: Lettres à Lucilius




1 = La Fortune: déesse personnifiant la chance, bonne ou mauvaise.


Répondre :

Bonjour,

La problématique qui découle de ce texte peut s'exprimer de cette manière : " Jusqu'à quel point peut-on se livrer aux plaisirs de la vie ou bien faut-il  s'en méfier ? ".

L'auteur nous met en garde contre les méfaits que peuvent causer les apparences.

Il montre que les plaisirs sont des choses agréables mais peu profondes du point de vue moral, qu'ils sont épidermiques et passagers, qu'ils laissent un goût d'inachevé.

Il concède cependant que les plaisirs sont choses acceptables à la condition impérative que nous en restions les maîtres .... et non l'inverse.

Il termine en mettant en évidence la supériorité de l'esprit sur les plaisirs et la fortune.

Voilà.