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Je pense répondre a ta question sans recherche particuliére :
Explications :
1/ La diversité des marchés
1.1) La diversité des formes de marchés
Il existe une diversité des formes de marché, au sens où on entend le mot marché dans le langage courant : le marché du Moyen-âge, le marché aux fruits et légumes, le marché du travail, la Bourse (marché des capitaux), le « super »-marché,…
On peut distinguer les différentes formes de marché en fonction de ce qui s’y échangent : marché des biens, marchés des services, marchés des capitaux,…
On peut aussi distinguer les marchés selon qu’ils soient concrets (réels) ou fictifs (virtuels).
Les marchés concrets, comme le marché d’Evian, sont des marchés qui ont plus souvent une dimension locale et sont plutôt des événements ponctuels. Les marchés virtuels, comme le marché des capitaux, sont des marchés qui ont plus souvent une dimension internationale et qui sont plutôt des évènements permanents.
1.2) Le marché au sens des économistes
Le sens du mot marché n’est pas le même pour les économistes que le sens courant.
Pour un économiste, le marché est le lieu (fictif ou réel) de rencontre entre l’offre et la demande de biens, de services ou de capitaux. Il n’existe qu’un marché par type de bien ou par facteur de production donné. Autrement dit, pour être sur un même marché deux biens doivent être parfaitement identiques (homogènes).
La rencontre entre l’offre et la demande aboutit à la fixation d’un prix, qu’on appelle le prix d’équilibre et d’une quantité d’équilibre, qui résulte d’un accord entre l’offreur et le demandeur.
2/ Le fonctionnement des marchés doit être encadré
2.1) Le fonctionnement des marchés nécessite l’existence des règles de droit
Les droits de propriété sont indispensables à l’échange marchand : on ne peut échanger que ce que l’on possède au préalable ; sinon c’est un vol. Les droits de propriété donnent donc le pouvoir d’échanger un bien.
Les droits de propriété sont cependant encadrés par des lois : ce n’est pas parce que l’on possède un bien que l’on peut en faire ce que l’on veut (par exemple, ce n’est pas parce qu’on possède un terrain que l’on peut forcément y construire une maison : il faut qu’il soit « constructible »).
Il existe des droits de propriété particuliers sur les inventions et les innovations qui s’appellent les droits de la propriété intellectuelle : par exemple, les brevets sur les innovations, les droits d’auteurs sur les livres, films, musiques,…
Les droits de licence payés par les utilisateurs de ces innovations permettent de rémunérer les inventeurs (créateurs) et d’en faire donc un métier à part entière. Cela permet d’éviter que chaque idée nouvelle soit systématiquement recopiée, ce qui désinciterait les individus à l’innovation. Et surtout, cela permet aux innovations d’être rentables économiquement.
Sur ce sujet, voir notre article sur l’innovation et Apple : http://ses-noailles.fr/2011/10/le-role-des-innovations-dans-la-croissance-economique-revue-de-presse/
Le fonctionnement des marchés nécessite l’existence d’autres règles de droit diverses : des règles sur la concurrence, des règles sur les contrats,…
En ce sens, l’union européenne au travers de nombreuses directives vient encadrer le marché pour l’orienter vers un modèle libéral basé sur la libre concurrence. L’action de la Cour de justice de l’Union européenne couplée à celle de la Commission permet de rendre effectives les règles de droit venant encadrer le marché en condamnant les Etats qui favoriseraient leur marché national à de fortes amendes sous astreinte sur la base de la violation du droit de la concurrence. Se développe ainsi l’obligation pour les Etats d’éviter toutes discriminations ou mesures d’effets équivalent à des restrictions quantitatives. La Commission européenne a mis en place de nombreuses nomenclatures délimitant les produits autorisés à la vente sur des marchés spécifiques. Si on comprend bien la nécessité de contrôler la nature des produits vendus dans l’Union européenne, certaines nomenclatures font l’objet de fortes critiques. Par exemple le marché européen des semences – hautement stratégique pour les multinationales agroalimentaires – a fait l’objet de récents débats soulevés par l’association Kokopelli concernant la restriction critiquable des instances européennes en matière de vente et/ou de mise à diposition de graines rares et historiques (le tout étant justifié pour des considérations sanitaires) :
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